GénéInfos

Ouverture du site des archives du Nord

Coincidant avec les Journées du Patrimoine 2008, le site des Archives départementales du Nord ouvre samedi 20 septembre à l'adresse : www.archivesdepartementales.cg59.fr.

Sur ce site tout neuf, vous pouvez consulter dans un premier temps :

• les tables décennales de l’Etat civil de 1802 à 1893 pour les 652 communes du Nord,
• le recensement de 1906, sauf la ville de Lille (dont l'original est conservé par les archives municipales de Lille),
• les tables des états de service militaire ou tables des registres matricules de l’armée. Notez qu'il s'agit bien des tables et non des documents eux mêmes. Ces listes permettent de savoir si une personne figure bien dans la liste, mais non de consulter le dossier lui-même,
• les plans des cadastres napoléonien et du consulat.

En parallèle de ces documents consultables en ligne, le site des archives départentales comporte l'état des instruments de recherche et certains instruments de recherche eux mêmes, comme par exemple ceux des séries B (cours et juridictions de l'ancien régime, parlements, bailliages, présidiaux, sénéchaussées, juridictions seigneuriales), G (clergé séculier) et H (clergé régulier) et les cotes des microfilms disponibles. En ligne également, des informations utiles pour préparer une visite sur place, et des fiches pratiques sur la généalogie et l'utilisation des registres paroissiaux et d'état civil.

A la question légitime de savoir si l'on trouvera un jour sur Internet les registres paroissiaux et d'état civil du Nord, les archives répondent : OUI. Cependant, faute de budget, aucune date n'est avancée, ne serait-ce que pour commencer leur numérisation.

Rechercher ses ancêtres étrangers

Les éditions Autrement publient le quinzième titre de leur collection Généalogies, le troisième écrit par Myriam Provence, après Classer les papiers de famille et Retracer l’histoire d’une maison, deux des meilleurs titres d’une collection inégale. Dans cet ouvrage, elle tente une synthèse sur la recherche des ancêtres étrangers.

Dans un premier chapitre, elle aborde la question des sources françaises, que ce soient pour les Français partis à l’étranger (passeports, état civil consulaire…) ou pour les étrangers arrivés en France sous l’Ancien Régime (ordonnances royales, lettres de naturalité) et depuis 1793 (naturalisation). Puis, elle fait un état des lieux de l’état civil pour les pays de l’Union Européenne et pour les autres régions du monde (plutôt un récapitulatif des anciens empires coloniaux). Ensuite, elle aborde les dépôts d’archives nationaux, chapitre qui aurait pu s’intégrer dans le précédent. Enfin, elle donne des pistes d’aide à la recherche : Internet, milieu associatif, professionnels, mormons. Un dernier chapitre évoque les difficultés d’une telle recherche : accès aux archives interdites, des frontières mouvantes, la langue, la diversité des calendriers.

Au final, un ouvrage quelque peu décevant et trop généraliste, en partie dû aux contraintes éditoriales de la collection (nombre de pages), pour traiter d’un sujet très vaste. Clair et précis sur les recherches en France ; mais pour l’étranger, un lien vers le site Cyndi's list paraît très juste pour résumer les recherches en ligne.

Léo Jouniaux, dans son livre Généalogie : Pratique-Méthode-Recherche (Arthaud, 1997), donnait une liste exhaustive des principaux dépôts d’archives des pays étrangers. Mais, surtout, les ouvrages ciblant un ou plusieurs pays sont plus précis : la collection Guide de recherche à l’étranger des Editions généalogiques de La Voûte ou le numéro spécial de La Revue Française de Généalogie sur les pays du Maghreb, pour ne citer que ces exemples.

Rechercher ses ancêtres étrangers, Myriam Provence, Autrement, Collection Généalogies, septembre 2008, 10 €.

Tout savoir sur vos photos et cartes postales anciennes

Spécialistes des photos et cartes postales anciennes, Thierry Dehan et Sandrine Sénéchal répondront à vos questions sur ce sujet, à l'occasion du chat mensuel, organisé conjointement par La Revue française de Généalogie et Genealogie.com, ce mardi 16 septembre 2008 de 17h à 18 h.

Vous pouvez dès à présent poser vos questions à Thierry Dehan et Sandrine Sénéchal, créateurs de la photothèque Avant-Demain, en vous connectant sur l'espace du "Rendez-vous généalogique" sur le site Internet www.genealogie.com.

Vous pouvez également découvrir leurs conseils dans le n° 176 de La Revue française de Généalogie (juin-juillet 2008) qui a consacré un article détaillé à ce sujet.

La carte mondiale des noms de famille

Une carte montrant la répartition de votre nom de famille en France, c'est du déjà vu. Lancé par feu Swic, repris par NotreFamille.com et GeneaNet avec GeneaMapp, le principe est déjà vieux comme le Web. Mais il y a du nouveau : à présent, c'est le monde dont il s'agit ! Oui, le site britannique World Name Profiler vient de lancer la carte du monde de votre nom de famille. C'est en anglais, mais point n'est besoin de maîtriser la langue du prince de Galles pour taper son nom dans la petite case et voir sa répartition sur la planète. Il y a là 300 millions de personnes issues des annuaires téléphoniques de 26 pays d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Océanie. Un petit test pour rire montre que Martin, le nom habituellement avancé comme étant le plus porté en France, est "number one" en Espagne avec 12516 porteurs pour 1 million d'habitant, vient ensuite l'Australie (3314) et en 3e position, la France (3259). Le jeu des comparaisons est amusant et c'est sans doute le but. Ce qui fait moins rire en France, c'est l'onglet Ethnicity search, contraire à nos lois. Mais actuellement, il ne fonctionne pas.

La Seine-et-Marne ouvre le 24 septembre

C'est au tour de la Seine-et-Marne d'annoncer la date de la mise en ligne de ses archives. Le 24 septembre, les archives départementales lanceront leur site avec 4 millions de pages d'état civil, des dossiers documentaires multimédia et une masse de données historiques.
Au menu, l'ensemble de l'état civil seine-et-marnais remontant à plus d'un siècle, y compris les registres paroissiaux, les plans d’intendance, le fond de 17.000 cartes postales et des documents figurés sortis du trésor des archives parmi les plus rares et les plus précieux des fonds départementaux.
La recherche par lieu, nom et thèmes sera facilitée par la présence d'inventaires et d'instruments de recherche valorisés par la Base régionale informatisée des archives pour la recherche documentaire (BRIARD).
AD 77 : adresse Internet
Voir aussi l'annonce du Cercle Généalogique et d'Héraldique de Seine-et-Marne.
Image : http://archiguide.free.fr

Europe 1 préfère le sport à la généalogie

Depuis le début de la semaine, les grilles se mettent progressivement en place. Et le week-end, Europe 1 donne la prime au sport aux dépens de l'émission hebdomadaire de généalogie, diffusée depuis cinq années sur son antenne.

En lieu et place de Jean-Louis Beaucarnot et de ses noms de famille, les auditeurs découvriront Alexandre Ruiz, transfuge de Canal +, qui anime les après-midi et les soirées sportives. Au menu : des multiplex rugby et foot. La généalogie perd ainsi une vitrine nationale, à l'heure où la télévision commence à s'intéresser à ce loisir prisé par les Français.

Le Cantal (ouvre le 20 septembre) est ouvert !

Le site Internet des Archives départementales du Cantal ouvrira ses portes le 20 septembre pour les Journées du Patrimoine, indique un communiqué affiché en page d'accueil. est ouvert à l'adresse disponible sur ce lien. Malheureusement, l'afflux des connexions crée un véritable embouteillage et pour une recherche sereine, nous vous recommandons d'attendre quelques jours. Le menu est alléchant pour les généalogistes qui ont leurs racines dans le Cantal :

• les registres paroissiaux et d'état civil d'Albepierre à Saint-Martin-sous-Vigouroux (des origines à 1905) de la série du greffe ;
• les tables décennales de l'état civil (de 1792 à 1912 au moins) ;
• les listes nominatives de recensement (jusqu'en 1936) ;
• le cadastre "napoléonien" ;
• des archives audiovisuelles ;
• les répertoires alphabétique annuels des registres matricules (de 1878 à 1935) ;
• les tables des successions et absences (fin XVIIIe siècle-mi XIXe siècle).

Un programme riche, mais digeste, car il semble bien équilibré !

Fresque du Maroc des années 1930

La nouvelle saga estivale de France 2, intitulée "Terre de lumière", associe les traditionnels ingrédients du genre : une belle fresque romanesque, avec pour décor de magnifiques paysages, le tout sur fond historique. Cette année, nous prenons la direction du Sud marocain, pays placé sous protectorat français, dans les années 1930.

L'épisode de mardi dernier nous a gratifiés d'une scène emblématique de la situation à cette époque-là, telle que La Revue française de Généalogie a pu la décrire dans un hors-série consacré au Maghreb : Aline débarque avec sa famille à Mogador (aujourd'hui nommé Essaouira). Elle se rend aux services du Protectorat pour prendre possession de la terre achetée par son défunt mari ; celle-ci se trouve près de la route des Gorges, dans le Sud marocain. En quittant le fonctionnaire qui lui remet son titre de propriété, Aline assiste à une émeute anti-française. Remise de ses émotions, c'est un autre Marocain qui l'accompagne sur ses nouvelles terres.

Retrouvez d'autres "peintures historiques" dans les deux derniers épisodes, diffusés les mardis 26 août et 2 septembre à 20h50 sur France 2.

Crédit photo : Nelka / Patrick Camboulive

L'histoire de l'armée française sur France 5

De 1789 à aujourd'hui, vos ancêtres ont sûrement intégré l'armée française, pour un conflit ou dans d'autres circonstances. Mais en quoi consistait au juste cet engagement ? Pour en savoir plus, France 5 propose à la mi-septembre un documentaire sur l'histoire de l'armée française, en quatre volets de 52 minutes.

Le premier épisode, diffusé le lundi 15 septembre 2008 à 20h35, revient sur les changements, de la Révolution française à la Commune de Paris, avec notamment la mise en place du système de conscription, fondé sur le tirage au sort. Le suivant, diffusé le même jour à 21h15, couvre les années 1871 à 1939, De l'affaire Dreyfus à la ligne Maginot.
Les deux derniers épisodes, diffusés le lundi 22 septembre, abordent Le Temps des défaites (1940-1962) et la période allant De la dissuasion nucléaire à l'armée de métier (1963-1996).

Crédit photo : France 5 / JEM Productions / SFP

Arte diffusera sa série généalogique en novembre

Les grilles de rentrée se précisent. Et la généalogie retrouve enfin le chemin du petit écran grâce à Arte, après plusieurs années de disette télévisuelle. La chaîne franco-allemande diffusera du 3 au 12 novembre 24 novembre au 3 décembre 2008, de 20h15 à 21h, une série documentaire (en huit épisodes) basée sur la recherche des origines familiales.

Pour cette émission intitulée "Sur les traces du passé", l'équipe de production a retenu seize histoires, huit francophones et huit germanophones. Avec l'aide de deux généalogistes, le Français Pierre-Valéry Archassal et l'Allemand André Becht, les téléspectateurs sélectionnés tentent d'en savoir plus sur leurs ancêtres et ainsi d'élucider des légendes familiales. Ces recherches nous mènent à Paris, en Bretagne, en Haute-Marne, mais également, en Algérie, au Canada et en Haïti. Chaque épisode, construit autour d'un thème commun, navigue entre deux histoires, de chaque côté du Rhin, mêlant à la fois recherches, interviews et reconstitutions.

Le prochain numéro de La Revue française de Généalogie (octobre-novembre 2008) entrera dans les coulisses de cette émission, assez novatrice, élaborée dans l'esprit du célèbre programme de la BBC, Who do you think you are ?, qui s'intéresse essentiellement aux ancêtres de personnalités.

Photo : Pierre-Valéry Archassal, en compagnie de la généalogiste professionnelle Chantal Cosnay, lors du tournage d'une recherche aux Archives nationales d'Outre-mer (situées à Aix-en-Provence).