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La Dordogne : 90% de l'état civil ancien est en ligne !

Les archives départementales de la Dordogne poursuivent leur objectif : mettre en ligne la totalité de l'état civil ancien de ce département avant la fin de l'année 2011. Il est en passe d'être atteint, puisqu'en juillet, 90% des vues numérisées des registres paroissiaux et de l’état-civil avaient été placées sur le site Internet. Le serveur des AD 24 héberge désormais quatre millions de vues, soit huit millions de pages. La mise en ligne se fait par cantons, il y a un petit truc pratique pour savoir si une commune est disponible : allez dans l'outil de localisation géographique, sur la carte, cliquez sur un canton, la liste des communes numérisées apparaît en vert. 

Sur un autre point, les archives départementales reconnaissent une difficulté : la visionneuse ne fonctionne pas bien avec le navigateur Internet Explorer version 9. En attendant son amélioration, les internautes sont invités à faire part de leurs remarques et à utiliser un autre navigateur (Firefox, Chrome, etc). Sinon, si vous ne souhaitez pas changer d'outil, vous pouvez également cliquer sur le petit carré bleu, avec une ligne brisée à l'intérieur, à droite dans la barre d'adresse. Cela le rend compatible avec les versions antérieures d'Internet Explorer utilisées par certaines applications.

Les archives départementales de la Dordogne disposent avec ce site Internet d'une belle vitrine numérique, avec l'état civil, les tables décennales et le cadastre susceptible d'attirer les généalogistes. D'autres fonds numérisés et disponibles en ligne valent eux aussi de nombreux "clics": la collection de 2700 cartes postales, celle des 127 sceaux restaurés dont 74 du XIIIe au XVe siècle, et enfin, le fonds photographique Laffargue-Guimard. Cet instituteur et photographe amateur a saisi de 1895 à 1929, des pans entiers de la vie rurale à Vendoire et à Trémolat (Dordogne) ainsi que dans les communes alentour. 

Après la fin de la mise en ligne de l'état civil, les Archives départementales de la Dordogne envisagent de numériser et mettre en ligne d'autres documents d'intérêt généalogique comme les recensements, puis dans un avenir plus lointain, les tables de recensements militaires et les tables de successions et absences. 

Archives de l'Indre en ligne : ce sera courant 2012...

Mauvaise nouvelle pour ceux qui tablaient sur une mise en ligne très rapide de l'état civil de l'Indre (on a même parlé de septembre 2011...). Ce n'est pas pour tout de suite, mais pour "courant 2012". Interrogé, le directeur des archives départementales préfère temporiser plutôt que lire dans le marc de café : "le module fonctionne en intranet, les lecteurs peuvent consulter l'état civil numérisé sur place, sur les écrans de la salle de lecture, mais pour la version Internet, nous ne sommes pas encore prêts, je préfère ne pas donner de date, ce sera pour courant 2012". 

Les archives de l'Indre développent toute l'infrastructure en interne, avec le service informatique du Conseil Général qui assure le développement technique et l'hébergement. Ce mode de fonctionnement est pratique, car cela permet de construire du sur-mesure (application, visionneuse, etc.). Mais il est beaucoup plus lent : "C'est vrai, un prestataire extérieur serait soumis à une pression sur ses délais, alors qu'en interne, le service informatique a souvent d'autres priorités plus urgentes", raconte Marc du Pouget. Mais le dossier avance, la visionneuse sera bientôt prête.

Les archives de l'Indre disposent déjà d'un site Internet riche en informations pour les généalogistes : cours de paléographie en ligne, base des relevés de mariages effectués par la très dynamique Société Généalogique du Bas-Berry en consultation gratuite au format pdf, fonds photographique Eugène Hubert, etc. Mais la grosse part du gâteau, les registres paroissiaux et d'état civil reste très attendue ! 

Echange publicité contre consultation bibliothèque numérique...

GeneaNet propose depuis quelques jours un "deal" à ses utilisateurs. S'ils acceptent de visualiser une vidéo publicitaire, le portail leur offre en contrepartie 100 consultations à sa bibliothèque numérique ! Cet échange de bons procédés vise évidemment les titulaires d'un compte gratuit et non pas les membres du Club Privilège qui pour 40 € par an ont accès sans restriction à ce service optionnel et bien d'autres. La Bibliothèque numérisée de GeneaNet recense près de 400.000 ouvrages et indexe plus de 250 millions de patronymes extraits de cahiers de doléances, annuaires militaires, revues historiques, bulletins des sciences... 

Le principe est simple, il suffit de faire une recherche dans la bibliothèque, en choisissant "Ouvrages anciens". Dans la page des résultats, certains documents sont affichés avec une couronne verte : cela signifie qu'ils sont réservés aux membres du Club Privilège... ou à ceux qui acceptent le "deal". Choisissez l'option visionner une vidéo. La vidéo s'affiche en plein-écran. Au pied de celle-ci, un petit bandeau vous indique le nombre de secondes restantes. Jouez bien le jeu, sinon l'opération s'annule. Vous devez ensuite cliquer dans les 10 secondes sur un lien pour accéder à votre contenu. Faites vite ! Vous avez désormais accès à 100 documents de la bibliothèque numérisée. Vous en voulez plus ? Abonnez-vous au Club Privilège ou regardez une autre vidéo... 

Offre Ancestry : une semaine pour retrouver vos ancêtres émigrés

Connaissez vous votre famille émigrée de France vers un pays anglo-saxon ? Si vous êtes à la recherche de l'histoire d'un aïeul (ou de l'un de ses frères et sœurs) parti de France pour tenter sa chance en Amérique ou dans un autre pays de la langue de Shakespeare, le site Ancestry vous a concocté une offre découverte. Depuis ce matin lundi 29 août jusqu'à dimanche 4 septembre au soir, Ancestry vous offre la consultation illimitée des données de sa catégorie immigration & émigration.

A défaut de proposer beaucoup de données françaises, le portail a donc eu l'idée de mettre en valeur ce qui fait sa force : ses collections concernant le monde anglo-saxon, depuis la Grande-Bretagne jusqu'aux Etats-Unis, en passant par l'Australie. Ancestry est un site d'origine américaine doté d'une version française. Même si le portail a abandonné bureaux et salariés en France pour se recentrer sur l'Europe toute entière, il n'a pas pour autant fermé son activité dans notre pays. 

Il y a donc là des listes de passagers, des listes d’équipages, des images et descriptions de bateaux, des dossiers de citoyenneté et naturalisation, des passages frontaliers et passeports, des registres d’immigration et d’émigration... Ces documents sont principalement issus de centres d’archives américain, canadien, anglais, britannique, allemand et australien. Pendant une semaine, leur consultation est donc gratuite, après cela vous pourrez  accéder aux données en réglant un abonnement France à 4,95 € par mois. 

Des exemples pour suivre les traces de vos ancêtres depuis la France jusqu’à l’étranger ? Cela peut-être des Alsaciens-Lorrains ayant opté pour la nationalité française en 1872. Vous pouver tenter de les retrouver à leur arrivée sur le territoire américain, avec la liste des passagers arrivant dans les ports de New York, Baltimore, Boston... Vous pouvez également suivre ceux de vos ancêtres partis au 19ème siècle de la France pour trouver refuge politique au Royaume-Uni. 

Ces fonds d'archives anglo-saxons recèlent des détails très précis, des signatures, des photos. Les 
demandes de naturalisation pour devenir citoyen ou obtenir un passeport américain mentionnent par exemple la taille de l'individu, la couleur de ses cheveux, avec parfois une photo, des informations sur son statut marital ainsi que la date, le port de débarquement et le nom du navire par lequel il a émigré aux Etats-Unis. 

Oise : reconnaissez-vous ces images ?

Partagez, partagez, il en restera toujours quelque chose... Sur la base de cet excellent principe, les archives départementales de l'Oise ont décidé de vous mettre à contribution. Si vous connaissez cette belle région et que vous souhaitez vous rendre utile, allez donc mettre votre nez ou plutôt vos yeux dans les images soumises à votre appréciation. Habilement, pour ne pas noyer les volontaires sous un flot de sollicitations, les archivistes et webmasters ont choisi de présenter une sélection de seulement 5 images. 

Pas facile le métier d'archiviste, sous prétexte que l'on exerce dans l'Oise, on devrait être capable de reconnaître et d'identifier tous les lieux présents sur les images des fonds iconographiques ? Indulgence pour eux, car malgré leurs recherches, les cinq photographies présentées sont demeurées muettes. Alors que, "documentées, elles pourraient retrouver tout leur sens et se révéler une source historique précieuse", indiquent nos persévérants professionnels en lançant leur appel à la collaboration des internautes pour aider à inventorier ces images.

Pour les photos présentées, les seules informations disponibles sont les cotes et références internes plutôt peu bavardes, assorties d'une date ou une fourchette de date. Toutes vos propositions, aussi argumentées que possible, seront prises en compte et permettront d'enrichir la base documentaire des collections photographiques départementales. 

Pour preuve que l'appel au public, ça marche, le site présente fièrement le précédent lot d'images qui a pu être identifié grâce à la perspicacité des internautes. Habitants de l'Oise et connaisseurs de la région, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! Pour transmettre vos compléments d'information, c'est ici. 

Image : AD de l'Oise, 39 Fi 2/95 (cote provisoire), photographe Emile Pourcelle (1861-1938), établi rue de Beauvais à Breteuil, ayant exercé dans le nord de l’Oise et le sud de la Somme. Date estimée de la prise de vue 1910/1930. Le nom de la commune représentée est inconnu. 

L'état civil de Lourdes en partie en ligne

Non, ce n'est pas un miracle, mais le simple fruit du travail d'un généalogiste (professionnel) passionné : Jean-Loup Martinet a commencé à prendre en photo les actes d'état civil de Lourdes et les propose en consultation sur son site Internet. La démarche vaut d'être saluée, car ni Lourdes, ni les archives du département des Hautes-Pyrénées ne proposent jusqu'à présent un tel service sur Internet. Notre généalogiste a donc pris les choses en main et son appareil photo vissé à l'œil a entrepris de numériser bénévolement l'intégralité des archives municipales de Lourdes, naissances, mariages et décès post-révolutionnaires, mais aussi les baptêmes, mariages et sépultures de l'ancien régime. Il indique vouloir mener ce travail jusqu'à son terme et en offrir, l'accès libre et gratuit à tous. 

Sur le plan technique, ici, nul besoin de visualisateur complexe, ni de pages à tourner. Les clichés des registres sont simplement scindés en petites unités facilement téléchargeables : par année, mois et type d'actes. Ainsi, à l'heure actuelle, vous pouvez consulter les années de 1901 à 1905 pour les mariages et les tables de mariages. Le reste sera mis en ligne au fur et à mesure du travail de numérisation de l'auteur. Un simple clic sur une période, par exemple 1903, mars-juin et vous voilà déjà en train de télécharger l'intégralité du registre ! Le format de fichier est du PDF, soit un format largement diffusé et facilement exploitable par les généalogistes. 

Bien sûr, on se doute que la démarche de notre généalogiste n'est pas dénuée d'arrière-pensées. Après tout, il est généalogiste professionnel familial et il ne s'en cache pas. Voilà un moyen habile de se faire connaître auprès d'une potentielle clientèle, tout en offrant un service très apprécié aux généalogistes, d'autant plus qu'il est gratuit ! A l'heure de l'open data qui ébranle le Web généalogique, quand partout bruisse la peur de la réutilisation abusive des données publiques, voici un exemple très concret d'oeuvre au service du public, bénévole, pas tout à fait désintéressée, mais bien utile quand même ! 

Connaissez-vous RING, Relevé Intérêt National Généalogique ?

Depuis quelques jours, le site Internet de la Fédération Française de Généalogie s'est enrichi d'une nouvelle petite case de recherche sur sa page d'accueil : RING. L'intitulé "Je recherche un nom dans RING - état civil parisien reconstitué" a de quoi intriguer, car la fédération s'est faite très discrète sur ce projet lancé en catimini et d'ailleurs en version beta. Tout d'abord, que signifie l'acronyme RING ? C'est R(elevé) I(ntérêt) N(ational) G(énéalogique).

Pour résumer, il s'agit de répondre à un besoin très précis des généalogistes ayant des ancêtres à Paris : l'absence des registres d'état civil et paroissiaux antérieurs à 1860. Et pour cause, ils ont brûlé il y a exactement 140 ans, en mai 1871, sous la Commune, quand les émeutiers ont incendié les bâtiments conservant ces registres. On estime à 9 millions, le nombre d'actes disparus dans les incendies du Palais de Justice (collection du greffe) et de l'Hôtel de ville (collection communale) ; seulement un tiers environ a pu être reconstitué, essentiellement ceux concernant la période 1800-1859. En conséquence, les généalogistes parisiens se heurtent fréquemment à un mur.

RING repose sur le modèle collaboratif (lire ici nos inquiétudes sur la pérénité du modèle). L'idée de la Fédération est de lancer une collecte nationale : à chaque fois qu'un généalogiste retrouve mention d'un acte de naissance, mariage ou décès parisien, dans ses propres archives ou bien au cours de ses recherches dans les registres de province, il (elle) est invité(e) à envoyer ses données à la Fédération. Le mieux est de respecter le modèle fourni pour une intégration plus facile (par mail à [email protected], soit directement dans le corps du mail, soit en pièce jointe sous fichier Word ou Excel). Cette base unique, gérée par la F.F.G., centralise ces renseignements. Elle est diffusée gratuitement.

Actuellement, le moteur de recherche fonctionne en version beta, c'est à dire avec quelques défauts, mais il donne déjà de bons résultats. Son seul défaut est qu'il mélange allègrement les données gratuites, celles de RING, et les données payantes de Bigenet, l'autre index de la Fédération. Un peu plus de clarté et ce péché de jeunesse sera pardonné... 

GeneaNet lance ses nouveaux arbres généalogiques

Ces nouveaux arbres graphiques offrent de nombreuses possibilités de personnalisation, d'habillage et de paramétrage. GeneaNet les a conçus en tenant compte de l'avis des utilisateurs. Avec cette dernière mue, GeneaNet achève son total changement de design entamé au printemps. Cette fois-ci, ce sont les arbres graphiques qui sont visés, offrant une métamorphose visuelle, mais aussi une réorganisation des fonctionnalités. Fidèle à son principe, GeneaNet offre ce changement à tous ses membres, mais certaines fonctions ne sont accessibles qu'aux membres du Club Privilège. Le look des arbres a été défini en tenant compte de l'avis des utilisateurs, ce qui a suscité de nombreux commentaires sur les forums internes !

Les deux axes de travail ont été la personnalisation et la simplification. La page d'accueil de l'arbre voit par exemple arriver un diaporama personnalisable de huit photos pouvant être légendées et reliées à des fiches de votre arbre. Le tour de l'arbre, la couleur des titres & menu peuvent être habillés à votre goût. Côté simplification, le système de connexion a été rendu plus visible tout comme la zone de contact avec le propriétaire de l'arbre. A l'inverse, les menus de configuration réservés au propriétaire de l'arbre ont été cachés au visiteur extérieur. Pour ceux-ci, GeneaNet a trouvé plus pertinent de leur montrer un fil d'actualité permettant de découvrir en un clin d'oeil les dernières mises à jour.

Les fiches individuelles sont désormais organisées en trois onglets : "fiche" résume l'état civil de l'individu, avec ses liens familiaux, sa photo, et en pied de page une zone de navigation filiative sous la forme d'un mini-arbre et de liens. L'onglet "Médias et documents" présente les éléments numérisés rattachés à la personne (actes, blasons, portraits, photos de monuments). Enfin, l'onglet "Correspondances Individuelles" voit cette fonction complètement intégrée à l'arbre, c'est la possibilité pour les membres Privilège de rechercher dans la base GeneaNet tous les possibles homonymes.

Une nouvelle fonction va beaucoup plaire aux généalogistes, c'est la possibilité de mettre en avant certains ancêtres. Dans l'onglet "Accès rapide", vous pouvez choisir jusqu'à huit personnes parmi vos ancêtres qui apparaîtront en page d'accueil de votre arbre. Une petite description est possible pour chacun d'eux, par exemple "ma grand-mère, résistante pendant la seconde guerre". La bataille des superlatifs est lancée !

Archives, état civil et maintenant photo : les indexeurs seraient-ils fatigués ?

Le Web collaboratif : un modèle obsolète ET avec le vent en poupe ? C'est la question paradoxale que l'on peut se poser à lire l'annonce de Magnum relayée par Le Monde. La célèbre agence de photo appelle les internautes à "taguer" ses archives avec un module de la société Tagasauris. Avec plus de 500.000 clichés, il lui est impossible de faire l'indispensable travail d'indexation elle-même, c'est à dire d'ajouter pour chaque image des informations contextuelles : auteur, sujet, date, personnages, lieux, etc. Pourtant, sans ces informations, les photos de Magnum sont et resteront perdues au milieu de l'océan du Web sans aucun espoir d'être mises en valeur, ni même d'être identifiées. Reste donc l'appel aux bonnes volontés des amateurs et utilisateurs. Magnum compte sur vous ! 

Cette démarche n'est pas sans rappeler celle mise en place dans plusieurs sites Web d'archives départementales (Mayenne, Cantal, Vendée, Rhône, etc.). Ici, ce ne sont pas des photos qui sont livrées à l'indexation des passants, mais des registres entiers de l'état civil ou des cahiers de recensement. Ce sont aussi des systèmes de partage de transcription d'actes ont été lancés depuis plusieurs années. Le pionnier dans ce domaine étant le site américain des Mormons, Family search indexing qui parvient ainsi à faire déchiffrer à des milliers d'internautes le contenu d'actes. Ce sont plutôt des recensements pour les Etats-Unis et le monde anglo-saxon et plutôt des registres paroissiaux et d'état civil pour l'Amérique Latine et l'Europe. En France, ce sont notamment les registres de l'évêché de Coutances au XIXe siècle qui avancent ainsi. De son côté, GeneaNet propose également d'indexer et de transcrire ses actes en ligne. 

Pourquoi ce système risque t-il alors d'être obsolète ? Tout simplement parce qu'il montre des signes d'essoufflement. L'enthousiasme des bénévoles a ses limites, surtout pour des projets à long terme. Si au démarrage, les contributeurs affluent, ils se font ensuite plus rares au fil des mois et des années. En France, le projet d'indexation des Mormons en Normandie a tendance à patiner, même s'il continue à avancer. Alors qu'il mobilisait jusqu'à 500 contributeurs en 2005, il peine aujourd'hui à rassembler une centaine de bénévoles. Et ce n'est pas l'outil technique qui est en cause : indexer sur ce site est d'une simplicité remarquable. 

Récemment, le projet Wikipedia a annoncé une baisse sensible du nombre de ses contributeurs avec diverses explications. La première est la lassitude et le vieillissement d'une population de jeunes geeks (passionnés d'informatique) étant passés à d'autres étapes de leur vie (couple, enfants, etc.). Après des années à déchiffrer des actes anciens, à scruter des milliers de photos, les indexeurs de la généalogie seront-ils eux aussi fatigués ? 

L'Ile de Ré veut se pencher sur sa généalogie

Au cœur de la période estivale, quand l'Ile-de-Ré voit sa population multipliée par dix ou cent, des généalogistes ont un projet ambitieux : lancer une association de généalogie dédiée à la recherche d'ancêtres sur l'île. Sur un site Internet -encore en construction-, ils dessinent les grandes lignes de cette structure et posent les questions aux personnes intéressées. Tout d'abord sur la forme que pourrait prendre cette structure, ils évoquent une association, un cercle, un club d'entraide...

Ensuite, quelle serait son action ? Dans le but de conserver le patrimoine familial,  retrouver les traces des ancêtres, organiser des cousinades, se rencontrer et partager une passion, les bénévoles pourraient travailler sur plusieurs axes. Par exemple, ils pourraient consulter les archives des Mairies qui "regorgent de trésors oubliés", pour transcrire "tous ces merveilleux documents qui sommeillent, parce qu'il n'y a pas que la généalogie. L'histoire est partie intégrante de la généalogie pour replacer dans son contexte les familles". 

Dans chaque commune, chaque village, il y a une histoire locale, des anecdotes, un patrimoine qui pourrait être mieux connu en partageant la liste des patronymes étudiés, les relevés de tables, en effectuant des visites des cimetières et des relevés des tombes, et plus encore à définir si le projet voit le jour. En guise d'ébauche, le site propose déjà quelques ressources, comme ces tables de décès de Saint Martin de Ré ou cette liste des Jurés St Martin de Ré pour les années 1876-1880-1895. 

Pour savoir si tout cela est susceptible de mobiliser, le site a monté un petit sondage que nous relayons (en page d'accueil). Notez que le département de la Charente-Maritime compte déjà de nombreuses associations et également un forum de discussion Généalogie en Ré il est vrai assez peu actif. L'union faisant la force, peut-être serait-il judicieux de s'ammarer à l'une ou l'autre structure existante avant de monter un projet de toutes pièces ?