Le Sénat désigne le mois d’octobre, chaque année, comme le "Mois de l’histoire familiale" et demande que le président proclame un appel au peuple [...] pour observer ce mois des cérémonies et activités appropriées. Vous ne rêvez pas ! Sur son blog, Jean-Yves Baxter donne une version française de cette disposition américaine édictée en 2001, en exprimant le souhait qu'une telle initiative soit prise en France.
Mais cette manifestation existe déjà. Elle est orchestrée par la Fédération française de généalogie. Cependant, ce qui devrait être le deuxième évènement national majeur (après le congrès) passe plutôt inaperçu.
Sur son site Internet, l'association a indiqué tardivement (jusqu'à la mi-septembre, aucune manifestation n'était affichée) seize initiatives organisées en octobre, dans le cadre du Mois de la généalogie. La plupart sont des manifestations de cercles franciliens qui diffusent à cette occasion une brochure dans les centres d'Archives. Que font les autres associations de la fédération forte, à ce jour, de 153 membres ?
Déjà en mai 2005, la FFG s'interrogeait sur ce qui n'était alors qu'un Week-end de la généalogie (premier week-end d'octobre) : "la date actuelle vous convient-elle ? en préfériez-vous une autre ? quel soutien attendez-vous de la fédération ? ces journées vous paraissent-elles inutiles ?" Les présidents réunis en assemblée ont opté pour une manifestation sur un mois pour permettre à un maximum d'associations d'y participer.
De son côté, la fédération, déjà bien occupée à peaufiner son nouveau siège (dont son président Michel Sémentery présente les différentes facettes dans le n° 172 de La Revue française de généalogie), a-t-elle les moyens de soutenir cette opération de communication en direction du grand public ? Aucun communiqué, une affiche, aucun tract, une maigre présentation sur le site Internet... Une administratrice regrette le "peu de retours de la part des associations. Des rendez-vous sont peut-être organisés mais nous ne sommes pas au courant". Pour coordonner l'affaire, la fédération cherchait un stagiaire en communication. Mais aucune école n'a donné suite.
Et si les parlementaires prenaient l'initiative ?
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