La numérisation du patrimoine culturel serait-il devenu le nouveau dada du ministère de la Culture ? Qu'ils y soient encouragés par les enjeux ou contraints par la pression exercée par Google (lire notre note ici), ce ministère montre de plus en plus son intérêt pour le sujet : après la série de missions confiées à d'éminentes personnalités sur le sujet (déjà évoquée sur ce blog), l'ébauche d'un mode d'emploi pour "la diffusion et la réutilisation des données publiques culturelles numériques" - au premier rang desquelles on compte les archives - (en cours d'examen par l'APIE selon nos informations), le ministère de la Culture envisage la création d'un département des Programmes numériques au sein de son administration, piloté par une nouvelle recrue.
Cette entité apparaît dans l'arrêté du 17 novembre 2009 qui précise la nouvelle organisation du ministère et de son secrétariat général (mise en oeuvre à partir du 13 janvier 2010). Le cinquième point de l'article 5 énumère les missions du nouveau département :
Le département des programmes numériques définit la politique et coordonne les actions du ministère en faveur de la diffusion, de la valorisation et de la réutilisation des données publiques et des ressources numériques culturelles produites ou détenues par le ministère et ses opérateurs.
Vaste chantier ! Qui en sera l'heureux pilote ? Plus la peine de postuler, le candidat est déjà dans les murs depuis le 1er décembre. Et son nom n'est pas étranger aux occupants de la rue de Valois car il s'agit de Thomas Aillagon, fils de l'ancien ministre de la Culture (entre 2002 et 2004). Il était jusqu'à présent délégué à l'Internet et aux programmes numériques à la Cité des sciences et de l'industrie.
(c) Cité des sciences et de l'industrie
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