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Inscription gratuite (fichier PDF) avant le 1er novembre 2008. |
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C'est l'évènement généalogique à ne pas louper ce week-end ! A l'invitation du Centre généalogique du Dauphiné, les cercles rhônalpins, les libraires, les éditeurs de logiciel, les sites Internet, les centres d'archives se réunissent pour le troisième forum généalogique à Grenoble (38). La manifestation aura lieu à Alpexpo, Avenue d'Innsbruck, de 10h à 18h le samedi et de 9h à 17h le dimanche. Entrée gratuite.
L'occasion de découvrir cette activité passionnante partagée par des millions de Français ou de débloquer des recherches grâce aux conseils et échanges sur place. Les rédactions de La Revue française de Généalogie et de Nos Ancêtres - Vie & Métiers seront présentes pendant ces deux jours pour répondre à vos questions et vous guider dans vos démarches.
Connaissez-vous Bigenet ? C'est l'une des trois principales bases de données généalogiques, avec ses 25 millions d'actes de naissance, de mariage et de décès, aux côtés de Genealogie.com et GeneaBank. Et, une fois encore, les associations sont à la manoeuvre : cette base est le fruit des relevés systématiques des registres paroissiaux et d'état civil de 44 cercles membres de la Fédération française de Généalogie (sur les 150 déclarées). Ce bel assemblage devrait, dans les prochaines semaines, connaître une nouvelle jeunesse, car Triatel, hébergeur et exploitant du site Internet, envisage la cession de cette activité à GeneaNet.
Ce projet a obtenu l'aval de la Fédération, dont le bureau a adopté à l'unanimité la disposition. Mais il est loin de satisfaire toutes les associations : quelques "gardiens du temple" ont exprimé leur surprise, voire leur mécontentement, lorsqu'ils ont reçu un courriel d'information, assez laconique, le week-end dernier. Une réaction sans doute naturelle dès lors qu'on touche à la gestion de ce "trésor de guerre" des cercles généalogiques, amassé depuis près de 30 ans grâce au travail régulier de bénévoles (et parfois de salariés embauchés dans le cadre des dispositifs "emplois aidés"). Avec Bigenet, sur chaque acte vendu, les cercles touchent 70 %, Triatel 25 % et la Fédération 5 %. Cette dernière - qui ne souhaite pas communiquer pour l'instant - a provoqué une réunion en urgence... le 15 novembre prochain.
Frédéric Günst-Horn, à la tête de Triatel, ne voit pourtant que des avantages dans cette opération : "C'est transparent pour les associations et les internautes : rien ne change pour eux. Et GeneaNet est plus à même de booster l'activité de Bigenet, grâce à une indexation des données dans sa propre base." Sans oublier que le montant de la transaction entre l'hébergeur de Bigenet et GeneaNet semble satisfaire l'intéressé qui conserve ses autres activités. De son côté, Christophe Becker, directeur de GeneaNet confirme l'information et se réjouit de "renforcer la collaboration avec les associations ; nous hébergeons déjà les sites Internet d'une centaine de cercles".
La balle est maintenant dans leur camp. A l'heure où le milieu généalogique s'interroge sur leur avenir, les associations généalogiques semblent toujours bien courtisées.
Le site des archives de la Seine-et-Marne vient d'ouvrir ses portes à cette adresse. Vous pouvez y consulter les registres paroissiaux depuis les plus anciens jusqu'à la Révolution, les tables décennales jusqu'en 1902 et les registres d’état civil jusqu'à 1885. Pourquoi cette date ? Les AD invoquent un "mix" de raisons juridico-techniques : les recommandations de la CNIL (sans objet depuis la nouvelle loi) et un choix technique (ne sont en ligne que les registres microfilmés). La période suivante, 1885-1907, bien que numérisée reste consultable en salle de lecture uniquement. Le site est également riche d'autres collections complémentaires à la recherche généalogique : 16700 cartes postales et 528 plans d'intendance. Les plans d'intendance sont les ancêtres des plans cadastraux des paroisses établis par l'intendant de la Généralité de Paris de 1777 à 1789 pour mieux répartir la taille. Notez enfin que le site Web des AD de Seine-et-Marne donne accès à la base de données BRIARD [Base Régionale Informatisée des Archives pour la Recherche Documentaire], vous permettant de trouver les références (les cotes) des documents que vous pourrez ensuite venir consulter dans la salle de lecture. Bonnes recherches !
Cela se passe bien sûr aux Etats-Unis : les sites de réseaux sociaux façon généalogie se regroupent. On vient d'apprendre que MyHeritage.com a racheté son concurrent Kindo.com. En quoi cela nous concerne ? Tout d'abord, ces réseaux existent tous en version française (www.myheritage.fr et www.kindo.fr) et vous êtes sans doute nombreux à déjà disposer d'un compte gratuit. Les sites de réseaux sociaux permettent à leurs membres de créer des profils et d'échanger écrits, photos et vidéos.
Cela nous concerne aussi, car à la manière d'un Facebook ou d'un Copain d'avant (en France), on peut également teinter ces sites sociaux de généalogie, avec la création et le partage d'arbres en ligne. Lire à ce sujet, l'article de Pierre-Valéry Archassal dans le numéro d'août-septembre 2008 de la RFG et dont GeneInfos a parlé ici. Le succès de ces sites est phénoménal dans le monde entier et particulièrement aux Etats-Unis : MyHeritage revendique 25 millions de membres. Avec ce vent généalogique qui souffle aux Etats-Unis, il serait très étonnant que les feuilles de nos arbres français ne bruissent pas au moins d'un léger souffle...
Jamais les généalogistes n'auront aussi bien été traités qu'en cette fin d'été 2008. Depuis le mois de juin et encore en cette rentrée de septembre, les lancements de sites Internet d'état civil se succèdent. En juin, la Meurthe-et-Moselle et la Drôme, en juillet, le Doubs, en août, le Cantal et en septembre, le Nord, depuis quelques heures, c'est la Charente-Maritime et d'ici quelques jours, ce sera la Seine-et-Marne. Certes, tous n'ont pas le même intérêt, ni le même contenu, mais cette belle moisson n'est pas sans poser quelques questions... techniques.
Changeons de point de vue et regardons ceci du côté des archives départementales. L'annonce du lancement d'un site est toujours délicate à gérer. Doit-on le publier en catimini ou au contraire en fanfare et trompette ? Les deux options ont leurs partisans, mais aucune n'est réellement satisfaisante. Car de toutes les manières, c'est l'embouteillage assuré. Récemment, le Cantal aurait préféré rester discret et laisser le temps aux internautes de découvrir son existence... Mais dès qu'un site avec état civil pointe son nez, des centaines de généalogistes se connectent sur les serveurs du département concerné. Et ralentissent ou stoppent le système.
Le phénomène a beau avoir été anticipé, les bandes passantes élargies, rien n'y fait. Les Conseils Généraux, en charge des archives départementales ne disposent pas des mêmes moyens que Google ! Reste alors à patienter. Pour ma part, je préfère attendre quelques semaines et laisser retomber l'attrait de la nouveauté (et régler aussi les petits problèmes techniques). Quand on part hors vacances scolaires, le plaisir de rouler n'est que meilleur...
Coincidant avec les Journées du Patrimoine 2008, le site des Archives départementales du Nord ouvre samedi 20 septembre à l'adresse : www.archivesdepartementales.cg59.fr.
Sur ce site tout neuf, vous pouvez consulter dans un premier temps :
En parallèle de ces documents consultables en ligne, le site des archives départentales comporte l'état des instruments de recherche et certains instruments de recherche eux mêmes, comme par exemple ceux des séries B (cours et juridictions de l'ancien régime, parlements, bailliages, présidiaux, sénéchaussées, juridictions seigneuriales), G (clergé séculier) et H (clergé régulier) et les cotes des microfilms disponibles. En ligne également, des informations utiles pour préparer une visite sur place, et des fiches pratiques sur la généalogie et l'utilisation des registres paroissiaux et d'état civil.
A la question légitime de savoir si l'on trouvera un jour sur Internet les registres paroissiaux et d'état civil du Nord, les archives répondent : OUI. Cependant, faute de budget, aucune date n'est avancée, ne serait-ce que pour commencer leur numérisation.
Les éditions Autrement publient le quinzième titre de leur collection Généalogies, le troisième écrit par Myriam Provence, après Classer les papiers de famille et Retracer l’histoire d’une maison, deux des meilleurs titres d’une collection inégale. Dans cet ouvrage, elle tente une synthèse sur la recherche des ancêtres étrangers.
Dans un premier chapitre, elle aborde la question des sources françaises, que ce soient pour les Français partis à l’étranger (passeports, état civil consulaire…) ou pour les étrangers arrivés en France sous l’Ancien Régime (ordonnances royales, lettres de naturalité) et depuis 1793 (naturalisation). Puis, elle fait un état des lieux de l’état civil pour les pays de l’Union Européenne et pour les autres régions du monde (plutôt un récapitulatif des anciens empires coloniaux). Ensuite, elle aborde les dépôts d’archives nationaux, chapitre qui aurait pu s’intégrer dans le précédent. Enfin, elle donne des pistes d’aide à la recherche : Internet, milieu associatif, professionnels, mormons. Un dernier chapitre évoque les difficultés d’une telle recherche : accès aux archives interdites, des frontières mouvantes, la langue, la diversité des calendriers.
Au final, un ouvrage quelque peu décevant et trop généraliste, en partie dû aux contraintes éditoriales de la collection (nombre de pages), pour traiter d’un sujet très vaste. Clair et précis sur les recherches en France ; mais pour l’étranger, un lien vers le site Cyndi's list paraît très juste pour résumer les recherches en ligne.
Léo Jouniaux, dans son livre Généalogie : Pratique-Méthode-Recherche (Arthaud, 1997), donnait une liste exhaustive des principaux dépôts d’archives des pays étrangers. Mais, surtout, les ouvrages ciblant un ou plusieurs pays sont plus précis : la collection Guide de recherche à l’étranger des Editions généalogiques de La Voûte ou le numéro spécial de La Revue Française de Généalogie sur les pays du Maghreb, pour ne citer que ces exemples.
Rechercher ses ancêtres étrangers, Myriam Provence, Autrement, Collection Généalogies, septembre 2008, 10 €.
Spécialistes des photos et cartes postales anciennes, Thierry Dehan et Sandrine Sénéchal répondront à vos questions sur ce sujet, à l'occasion du chat mensuel, organisé conjointement par La Revue française de Généalogie et Genealogie.com, ce mardi 16 septembre 2008 de 17h à 18 h.
Vous pouvez dès à présent poser vos questions à Thierry Dehan et Sandrine Sénéchal, créateurs de la photothèque Avant-Demain, en vous connectant sur l'espace du "Rendez-vous généalogique" sur le site Internet www.genealogie.com.
Vous pouvez également découvrir leurs conseils dans le n° 176 de La Revue française de Généalogie (juin-juillet 2008) qui a consacré un article détaillé à ce sujet.
Une carte montrant la répartition de votre nom de famille en France, c'est du déjà vu. Lancé par feu Swic, repris par NotreFamille.com et GeneaNet avec GeneaMapp, le principe est déjà vieux comme le Web. Mais il y a du nouveau : à présent, c'est le monde dont il s'agit ! Oui, le site britannique World Name Profiler vient de lancer la carte du monde de votre nom de famille. C'est en anglais, mais point n'est besoin de maîtriser la langue du prince de Galles pour taper son nom dans la petite case et voir sa répartition sur la planète. Il y a là 300 millions de personnes issues des annuaires téléphoniques de 26 pays d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Océanie. Un petit test pour rire montre que Martin, le nom habituellement avancé comme étant le plus porté en France, est "number one" en Espagne avec 12516 porteurs pour 1 million d'habitant, vient ensuite l'Australie (3314) et en 3e position, la France (3259). Le jeu des comparaisons est amusant et c'est sans doute le but. Ce qui fait moins rire en France, c'est l'onglet Ethnicity search, contraire à nos lois. Mais actuellement, il ne fonctionne pas.
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