GénéInfos

Des lois d'un autre siècle passées à la trappe

Cette semaine, les députés nous ont offert une séance d'automutilation. La frénésie législative, si souvent déplorée par le Conseil d'Etat (le rapport de 2006 souligne en particulier l'insécurité juridique et la complexité du droit), a accouché cette fois-ci d'une loi qui en supprime 127 autres devenues obsolètes.

Cette litanie de textes du XIX^e et XX^e siècles donne un éclairage intéressant sur la vie de nos ancêtres. On trouve des délits d'autrefois comme les tromperies sur l'origine des noix ou les fraudes sur le guignolet, la perte ou la détérioration de denrées alimentaires ou destinées aux animaux, les délits et contraventions en matière forestière, rurale et de pêche... Ainsi que de nombreux textes relatifs à l'administration et la réglementation des chemins de fer et des voies fluviales.

Cette liste regorge également de textes qui font écho à l'activité généalogique. Notamment celui relatif à la forme des actes notariés ou encore celui supprimant, dans les actes de naissance des enfants naturels, les mentions relatives au père ou à la mère, lorsque ceux-ci sont inconnus ou non déterminés. On y trouve aussi une loi relative aux actes de décès des militaires décédés des suites d'évènements de guerre ou une autre relative aux expéditions, grosses et extraits des actes civils, administratifs, judiciaires et extrajudiciaires. Toutes passées à la trappe en une matinée.

Il y en aurait sans doute d’autres. Eric Woerth, ministre des Comptes et de la Fonction publique, a promis de soumettre au moins une fois par an un texte de "simplification du droit". Les élus, interrogés par Rue89, ont déjà leur idée sur la question pour alléger ces " lasagnes législatives ", selon le bon mot de Maurice Leroy, député du Nouveau centre.
Les internautes, invités à s’exprimer sur le sujet sur le site de l'Assemblée nationale, s'en sont donnés à coeur joie. Suivant le conseil de plusieurs bloggeurs et de la dernière lettre d'info d'Heredis, des généalogistes ont même investi cette espace... pour réclamer l'abrogation de la loi fixant le délai de communication des Archives à 100 ans, la jugeant obsolète. Fera-t-elle partie du prochain nettoyage de printemps ?

Radio France : Journée spéciale à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration

A l'occasion de l'ouverture de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, plusieurs stations de Radio France débarquent au musée pour diffuser une série d'émissions en direct, vendredi 12 octobre. Tout au long de la journée, France Inter, France Bleu et France Culture reviendront, chacune à leur façon, sur l’histoire de l’immigration en France, sur l’importance de la place des immigrés dans la société française, leurs richesses et leur rôle.

• Dans le 7/10 de France Inter, retrouvez Esprit critique de Vincent Josse (à 9h10) et J’ai mes sources de Colombe Schneck (9h35) qui s'intéressera à la "représentation des immigrés dans la fiction français".
• De 12h30 à 14h, Alexandra Dayan et Ersin Leibowitch accueillent Smaïn dans leur émission Service compris sur le réseau national de France Bleu.
• De 15h à 16h, Jacques Munier et Tewfik Hakem donnent le micro à plusieurs auteurs, dans leur émission A plus d'un titre sur France Culture : Jean-Eric Boulin, Mohamed Razane et Thomté Ryam pour Chroniques d'une société annoncée (Ed. Stock), Marie Poinsot et Alan Seksig pour la revue Hommes et Migrations.
• De 19h20 à 20h, Le téléphone sonne, animé par Alain Bedouet sur France Inter, conclut cette journée et ouvre son antenne aux "questions et témoignages sur ces migrants qui ont fait la France".

La biographie de cheminots engagés

Les Editions de l'Atelier nous avaient déjà gratifiés d'un Dictionnaire biographique du monde ouvrier, baptisé Le Maîtron, du nom de son créateur. Une oeuvre colossale comportant plus de 100.000 notices biographiques (disponibles sur CD-Rom) !
Dans le même esprit, cette maison publie la biographie de 9.500 cheminots engagés. Fruit d'une recherche inédite menée et dirigée Marie-Louise Goergen, cet ouvrage contient un CD-Rom qui contient les parcours de militants, des origines du chemin de fer jusqu'en 1982. Un moteur de recherche permet de rassembler les notices par ville, par département et par type d'engagement.
Un complément parfait aux travaux menés par les associations généalogiques de cheminots.

Les noms de familles sur France Bleu

Le réseau France Bleu consacre plusieurs chroniques ou émissions à l'origine des noms de familles. Sur l'antenne vauclusienne, Didier Vergne, généalogiste installé à Carpentras, assure une session quotidienne d'une demi-heure. Il répond à quatre auditeurs dans La généalogie en direct !, du lundi au jeudi de 10h à 10h30. Des interventions qui font souvent voyager au-delà des frontières avec des patronymes à la consonance espagnole ou italienne.

"L'an dernier, nous faisions la même chose mais une fois toutes les trois semaines, précise Marc Vuillermoz, directeur des programmes. Le nombre d'appels au standard (très conséquent) nous a incités à tenter l'émission quotidienne... Pas de regrets !"  Pour participer, appelez au 04.90.14.13.12. Ne soyez pas trop pressés, l'équipe dispose déjà de quoi assurer un mois d'émission. Et pour les étourdis, la station envisage une séance de rattrapage avec la publication en fin d'année d'un ouvrage avec des patronymes étudiés.

Toujours au Sud, retrouvez sur France Bleu Hérault, la traditionnelle rubrique de Georges Di Meglio, accompagné d'Agnès Mullor, chaque jour à 6h50, 7h42, 15h45. Chaque auditeur reçoit le manuscrit des recherches manées par le Cercle généalogique du Languedoc.

Le nom d'un habitant d'une commune de la région est également à l'honneur sur France Bleu Besançon chaque samedi à 11h30 avec Bernard Lyonnais.

Pour écouter une émission en direct, via votre ordinateur, télécharger le plug-in de la station correspondante proposé sur le site Internet de Radio France.

Les Archives de l'Ain ouvrent leur salle de lecture virtuelle

Comme annoncé, les Archives de l'Ain ont inauguré leur salle de lecture virtuelle ce lundi 8 octobre. Les généalogistes peuvent ainsi consulter, directement depuis leur poste d'ordinateur, les registres paroissiaux et d'état civil de 1506 à 1886, les registres de matricules du recensement militaires du XIX^e siècle, les recensements de populations, les plans cadastraux napoléoniens et pas moins de 8.450 cartes postales anciennes. Soit 2.485.516 images, précieux indices pour pister vos ancêtres.

Evidemment, la nouveauté aiguise les appétits et, comme le signale joliment le service départemental d'archives, "l'utilisation de la salle de lecture virtuelle rencontre un vif succès : tous les postes de consultation sont occupés". Dans les heures à venir, vous pourrez peut-être bénéficier d'une période d'accalmie pour consulter ces documents numérisés, voire contribuer à l'indexation participative. Cette initiative plutôt originale a déjà été adoptée par les Archives municipales de Rennes (35) ou les Archives départementales de la Mayenne, expériences qui ont fait l'objet d'un article dans le n° 165 de La Revue française de Généalogie.

En attendant, si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas à profiter des animations organisées pour l'occasion, samedi 13 octobre de 15h à 18h. Au programme : des démonstrations de consultation, des rencontres avec des généalogistes professionnels et des visites du service.

Contact : Archives départementales, 1 bd Paul Valéry, 01000 Bourg-en-Bresse, tél. 04 74 32 12 80, courriel : [email protected]

France 5 dans les coulisses de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration

Comme nous vous l'avons annoncé, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration ouvre ses portes mercredi 10 octobre. Pour attiser notre curiosité, France 5 diffuse ce lundi 8 octobre 2007 à 21h40 un reportage sur les coulisses du musée. La construction de ce lieu, premier de ce type en Europe, sert de fil rouge pour partir à la découverte de plusieurs familles d'immigrés qui, par leurs dons, contribuent à la constitution de la collection permanente de la Cité.
Quatre autres reportages complèteront, les lundis suivants, cette sérié documentaire qui aide à mieux comprendre les différentes vagues migratoires depuis cent ans et leur impact sur la société actuelle.

L'espace éducatif de France 5 prolonge la découverte grâce la création d'un nouvel espace consacré à l'immigration. Vous y découvrirez notamment des extraits de documentaires (Un siècle d’immigration en France ; Immigration, 30 ans d’illusions), des repères actuels et historiques (dates, principaux flux en France et en Eurpoe, provenance, répartitions, etc.) et un jeu pour tester vos connaissances. Vous pourrez également visionner des vidéos et des entretiens avec le démographe Hervé Le Bras et le journaliste Rachid Arhab.

La Cité nationale de l'histoire de l'immigration ouvre (enfin) ses portes

A l'heure où les parlementaires rivalisent en déclarations, plus ou moins adroites, sur la future politique de l'immigration, un nouveau musée ouvre ses portes cette semaine et offre un regard particulier sur ces populations venues d'ailleurs qui ont construit la France pendant deux siècles.

Pour célébrer cet évènement, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration accueille gratuitement le public, du 10 au 14 octobre 2007 de 10h à 17h30 (19h le week-end). Clin d'oeil de l'histoire, cette nouvelle institution culturelle est installée à Paris, Porte Dorée, dans un bâtiment, chef d'oeuvre de l'architecture Art déco, bâti à l'occasion de l'Exposition coloniale de 1931 pour service de pavillon permanent des colonies puis de musée des Colonies et de la France extérieure. Notez que l'aquarium tropical voisin sera également en libre accès pendant ces journées.

Ce projet, initié par Jacques Chirac et présidé par Jacques Toulon, a pris son temps. L'inauguration prévue au printemps a été à maintes reprises reportée. Un retard dû à de mauvaises estimations, des problèmes techniques... et sans doute quelques considérations politiques. Dans une interview accordée au Monde ce week-end, Jacques Toubon présente l'immigration comme un phénomène durable et incontournable :

Je ne crois pas que la politique de Nicolas Sarkozy et de ce gouvernement rompe avec les principes républicains, en particulier avec le principe d'intégration. L'identité française qui est aujourd'hui mise en avant est une identité non pas essentielle, mais une identité construite. L'identité que nous présentons à la Cité est celle d'une France, d'une civilisation qui a fait son miel de cultures, de religions, de modes de vie différents, et ce depuis au moins deux siècles.

L'exposition permanente Repères valorise la part prise par les immigrés dans le développement économique, les évolutions sociales et la vie culturelle de la France, à l'aide de documents d'archives, d'images, d'oeuvres d'art, d'objets de la vie quotidienne et de témoignages visuels et sonores.
A terme, la Cnhi accueillera, en complément de son musée national, des expositions temporaires, des colloques et des séminaires scientifiques, des activités pédagogiques pour les enseignants et les scolaires, des ateliers, des spectacles, des concerts, des films, des débats et des collections sur la présence étrangère en France depuis deux siècles.
Pour compléter ce tableau, la Cnhi disposera d'une médiathèque et travaillera avec un réseau de 1.500 partenaires pour proposer des manifestations en région. Notez, par exemple, l'exposition Portraits de migrations, un siècle d'immigration espagnole en France, présentée au Hogar de los espanoles à La Plaine Saint Denis (93), jusqu'au 4 novembre.

Figurer les familles recomposées

La famille est multiple. Le schéma traditionnel a laissé place à une constellation de réalités, où la famille recomposée a toute sa place. Le président de la République, sa femme et leurs enfants illustrent à merveille ce phénomène qui suscite toutefois, malgré cette parfaite "intégration sociale", son lot de problèmes relationnels et de casses-têtes pour le généalogiste. Comment représenter cette variété sur un arbre ?

De nouveaux termes apparaissent : les "quasi", ou encore la famille "au complet" et la famille "réduite" pour évoquer les différentes configurations. Dans un récent dossier publié par L'Express, Claire Chartier soulève la question de la place de chacun et de la façon dont nous pouvons la représenter :

Martine et Martin, parents de deux enfants, se séparent. Martin s'installe avec Agnès, deux enfants de son côté, tandis que Martine fait de même avec Gérard, deux enfants aussi. Chacun des nouveaux couples donne naissance a un bébé. Nous en sommes déjà à huit enfants, trois couples et huit grands-parents. Une autre recomposition, et la tribu enfle à nouveau ! Des demi-frères et soeurs surgissent, mais aussi des "quasi" -les enfants de chaque conjoint - sans aucun lien de sang entre eux. [...]
Pour tenter de s'y retrouver dans ces arborescences aux ramifications complexes, le psychothérapeute Jean-Paul Sauzède, coauteur du livre Former une famille recomposée heureuse (Interéditions), a conçu un nouvel outil de travail : le "génogramme", sorte d'arbre généalogique avec bulles et schémas, permettant de prendre en compte les liens génétiques et sentimentaux. "Dans ces familles, la question essentielle tourne autour de la place occupée par chacun", explique-t-il.

En fait, le génogramme ou génosociogramme a été créé dans les années 1970 par les pionniers de la thérapie familiale et popularisé en France par la psychologue Anne Ancelin Shützenberger, auteur du célèbre Aïe, mes aïeux !. Un outil, aux multiples symboles, de plus en plus prisé en psychogénéalogie.
Si le sujet vous passionne ou vous questionne, consultez le nouvel ouvrage de la journaliste Véronique Tison, Secrets de famille et psychogénéalogie (Autrement), dont elle dévoile les principaux ressorts dans le dernier numéro de La Revue française de Généalogie. Ainsi, vous n'aurez plus aucun problème à figurer votre famille recomposée.

Octobre, mois de la généalogie ?

Le Sénat désigne le mois d’octobre, chaque année, comme le "Mois de l’histoire familiale" et demande que le président proclame un appel au peuple [...] pour observer ce mois des cérémonies et activités appropriées. Vous ne rêvez pas ! Sur son blog, Jean-Yves Baxter donne une version française de cette disposition américaine édictée en 2001, en exprimant le souhait qu'une telle initiative soit prise en France.
Mais cette manifestation existe déjà. Elle est orchestrée par la Fédération française de généalogie. Cependant, ce qui devrait être le deuxième évènement national majeur (après le congrès) passe plutôt inaperçu.

Sur son site Internet, l'association a indiqué tardivement (jusqu'à la mi-septembre, aucune manifestation n'était affichée) seize initiatives organisées en octobre, dans le cadre du Mois de la généalogie. La plupart sont des manifestations de cercles franciliens qui diffusent à cette occasion une brochure dans les centres d'Archives. Que font les autres associations de la fédération forte, à ce jour, de 153 membres ?

Déjà en mai 2005, la FFG s'interrogeait sur ce qui n'était alors qu'un Week-end de la généalogie (premier week-end d'octobre) : "la date actuelle vous convient-elle ? en préfériez-vous une autre ? quel soutien attendez-vous de la fédération ? ces journées vous paraissent-elles inutiles ?" Les présidents réunis en assemblée ont opté pour une manifestation sur un mois pour permettre à un maximum d'associations d'y participer.

De son côté, la fédération, déjà bien occupée à peaufiner son nouveau siège (dont son président Michel Sémentery présente les différentes facettes dans le n° 172 de La Revue française de généalogie), a-t-elle les moyens de soutenir cette opération de communication en direction du grand public ? Aucun communiqué, une affiche, aucun tract, une maigre présentation sur le site Internet... Une administratrice regrette le "peu de retours de la part des associations. Des rendez-vous sont peut-être organisés mais nous ne sommes pas au courant". Pour coordonner l'affaire, la fédération cherchait un stagiaire en communication. Mais aucune école n'a donné suite.
Et si les parlementaires prenaient l'initiative ?

Match Google Earth/IGN = 1 partout !

A l'heure où le rugby enflamme les esprits, il est un autre match qui passionne lui aussi les généalogistes. C'est celui qui oppose les deux systèmes de cartographie par satellite : Google Earth versus Géoportail IGN ! Messieurs les américains, vous avez tiré les premiers. Votre ballon, assez rond ma foi, est arrivé droit dans nos cages, tout de bleu des mers vêtu. Plus sérieusement, Google Earth est arrivé le premier sur ce nouveau secteur où tout généalogiste, les yeux ébahis peut survoler les lieux de vie de ses ancêtres, même s'ils sont à 10.000 km de chez lui.

Mais l'IGN, notre Institut Géographique National ne l'entendait pas de cette oreille et avait déjà dans ses cartons un projet du même tonneau (appelé Géoportail) : mettre à disposition de tous une terre zoomable depuis l'espace avec la possibilité d'aller très près dans le détail, jusqu'à voir les gens marcher dans la rue.

Il faut bien le dire, le portail IGN n'a pas remporté la première manche, loin de là. De passants, il n'est point encore aujourd'hui question. Et il y a peu, des parties entières du territoire n'apparaissaient pas plus précises que la vision d'un myope ayant pris place à bord d'un avion volant à 10.000 mètres ! Humiliation suprême, la France vue du ciel par les américains est quand même plus jolie et plus précise que la France vue du ciel par les français. Oui, Google Earth a meilleure vue ! Cependant, notre orgueil hexagonal pourrait bien remonter du fond du terrain et marquer cette fois-ci des points décisifs.

Depuis quelques semaines déjà, la qualité des images IGN s'est sensiblement améliorée. J'effectue régulièrement des points de mesure concrets (correspondant à certains lieux de vie de mes ancêtres, on ne se refait pas) et j'ai la fierté de constater une réelle amélioration et dans certains cas, une supériorité écrasante du système français. Et bonne nouvelle, pour une fois, les autres départements passent avant Paris ! Au point même que notre capitale fait un peu ridicule vue par l'IGN.

Mais une autre bataille se joue déjà, celle de la 3D. Oui, les cartes en relief ! L'IGN vient de lancer un onglet 3D beta permettant de voir toute la France avec ses collines et ses vallées. Mais là encore notre institut national est à la traîne, la 3D permet de voir les collines de Paris, mais pas les monuments ! Même la version beta des pages jaunes propose bien mieux avec carrément les immeubles de la capitale ! Et que dire de Google Earth qui arbore fièrement une tour Eiffel et un Arc de Triomphe en 3D depuis belle lurette ? Le "survoleur" américain ne va pas en rester là. Il a même inauguré une fonction étonnante dans la dernière version de Google Earth : le simulateur de vol ! (appuyer sur Ctrl + Alt + A dans Google Earth) Montez dans un avion de chasse et survolez la campagne française comme si vous y étiez. Jamais vos pauvres aïeux n'auraient pu imaginer qu'un jour leur descendant ferait semblant de piloter une fausse machine à voler au dessus d'une carte simulée passant au dessus de leur propre maison virtuelle à la vitesse du son !