GénéInfos

13ème Rue : La généalogie en "Garde à vue"

Les secrets de famille et la généalogie seront à l'honneur de l'émission "Garde à vue" présentée par Faustine Bollaert sur 13^ème Rue, ce dimanche 27 décembre à 22h25. Tourné dans un décor inspiré des séries policières, ce programme nous entraîne dans une ambiance sombre et mystérieuse.

Pour "cuisiner" ses invités, Thomas et Claude Chabrol qui n'ignore plus rien des affaires de famille, Faustine Bollaert utilise comme pièce à conviction, un documentaire de 52 minutes intitulé "Profession généalogiste". Réalisé par Raynald Lellouche et coproduit par l'agence CAPA, ce film donne la parole aux amateurs (comme les bénévoles de la France Généalogique filmés pendant leurs travaux au Minutier central des notaires de Paris), aux spécialistes (Jean-Louis Beaucarnot et Pierre-Valéry Archassal pour ne citer qu'eux) et aux professionnels (un passage du côté de Genealogie.com). Il tente ainsi de dessiner les différentes facettes de la recherche généalogique qui s'apparente souvent à une enquête policière.

Entre Noël et le Jour de l'An, des archivistes en vacances

La plupart des services d'archives départementales maintiennent leur accueil, pour le plus grand bonheur des généalogistes de retour dans le berceau familial, à l'occasion de ces fêtes de fin d'année (attention à la possible fermeture le samedi, lendemain de fête). D'autres profitent de cette trêve des confiseurs pour ralentir leur activité et fermer leurs portes. Voici un tour de France (à partir des données communiquées par les principaux services) pour préparer vos recherches en salle de lecture.

Certaines envisagent uniquement des fermetures anticipées la veille des jours fériés. C'est le cas du Rhône (fermé l'après-midi), de l'Eure-et-Loir (à 13h), de l'Isère, de la Loire, de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de l'Oise, du Bas-Rhin, de la Haute-Saône et du Val-de-Marne (à 16h).

D'autres ferment une seule journée (le 24 pour la Vienne ; le 31 pour la Loire, la Haute-Vienne et l'Yonne) ou deux journées (les 24 et 31 pour l'Ain, le Cantal, la Haute-Corse, le Vaucluse, les Pyrénées-Atlantiques et le Loiret qui ferme également son centre des archives modernes et contemporaines le 29).

Ceux qui privilégient toute une période sont les plus nombreux. Cette catégorie comprend plusieurs niveaux :

• La quinzaine du Morbihan et de la Creuse : du 15 au 31 décembre ;
• La période prolongée de la Haute-Marne, de la Savoie et de l'antenne de Saint-Gaudens (des AD 31) : du 21 décembre au 4 janvier ;
• la période traditionnelle, entre Noël et le Nouvel An. On y retrouve les Alpes de Haute-Provence, l'Aveyron, la Charente-Maritime (la salle de Jonzac uniquement), la Côte d'Or, l'Eure, le Finistère, l'Hérault, l'Indre-et-Loire, le Jura, la Loire-Atlantique, le Lot, le Haut-Rhin, la Sarthe, la Seine-Maritime (à partir de 13h le 24), le Tarn (à partir de 13h30 le 24), les Vosges et les Hauts-de-Seine.

Les Archives départementales de l'Ariège rappellent que leurs bâtiments sont fermés depuis le 16 novembre et jusqu'à mars 2010 pour travaux. Enfin, les Archives de la l'Ardèche et de la Nièvre signalent une fermeture le 4 janvier 2010 pour une maintenance ou une mise à jour du système informatique. Pour se préparer à une belle nouvelle année, la remise en route, pour les hommes comme pour les machines, doit toujours être progressive.

Carla Bruni-Sarkozy et ses ancêtres français

Dans son dernier numéro, La Revue française de Généalogie avait déjà vendu la mèche : Carla Bruni-Sarkozy a des ancêtres français. Le magazine avait même retrouvé un arrière-grand-père, Gilbert Planche, député radical socialiste des Hautes-Alpes et, surtout, père de l'hydroélectricité. Voici des "quartiers" supplémentaires (non publiés dans l'édition papier), afin d’augmenter vos chances de la découvrir pour votre lointaine cousine.
Vous découvrirez ainsi ses 19 arrière arrière arrière arrière grands-parents et 36 arrière arrière arrière arrière arrière grands-parents français, à la fois par sa grand-mère maternelle, Renée Planche (1897-1984), née à Saint-Etienne, et par son arrière grand-mère n° 13, Albertine Renand, née en 1863 à Monnetier-Mornex, en Haute-Savoie. Des ancêtres dispersés donc entre la Loire et le Puy-de-Dôme, la Drôme et l’Ardèche, l’Isère et la Haute-Savoie, avec cependant une très nette majorité dans ce dernier département. On lui découvre notamment des ancêtres Dupenloup ou Dupanloup, à Evires, berceau de cette très prolifique famille qui donnera deux évêques, dont le plus connu, Félix Dupanloup (1802-1878), après avoir été chargé de l’éducation religieuse des princes d’Orléans, a été un des personnages les plus connus de son temps, à la fois comme académicien et comme député clérical.

Commençons par les ancêtres de Renée Planche (avec le numéro sosa pour les initiés) :

• 16. Blaise PLANCHE, cultivateur aux Salles, né le 11-01-1775 Arconsat (63), fils de Georges, charpentier, et de Gilberte VIALLE (petit-fils de Jean PLANCHE, des Salles, et de Toussainte FAYE)
• 17. Jeanne Marie BRENELIN/ BRENETIN/ BERNETIN / BERNOLIN / BRUNELIN (fille de Jean et Antoinette GRAND).
• 18. Matthieu MOUSSÉ (fils de Pierre et Antoinette GARDETTE) marié le 10-02-1784 Les Salles (42).
• 19. Michelle MURON (fille de Jean et Catherine COHAS).
• 20. Pierre ROZIER (fils de Charles et Marie JACQUIN) marié le 15-11-1802 Le Grand-Lemps (38).
• 21. Marie JACQUIN-COTTON (fille de Jean Antoine et Anne SARRA-GALLET).
• 22. Matthieu GABERT (fils de Pierre et Anne GUILLET) marié le 29-01-1799 Rives (38).
• 23. Victoire TROUILLOUD (fille de Pierre et Dominique MERMET).
• 24. François MONNET (de Antoine et Marguerite CHIROUS), travailleur de terre marié le 19-01-1790 Tournon (07).
• 25. Marguerite QUINSON (fille de Pierre et de Marguerite).
• 26. Antoine ALBOUSSIERES (fils de J. François et de Suzanne JAY), laboureur marié le 14-02-1803 Mauves (07).
• 27. Marie RAMA (fille de Jean et de Jeanne MONMEA ?).
• 28. Claude CHEVALLIER (fils de Michel et Anne FAVRE) marié le 15-11-1802 Reignier (74).
• 29. Charlette PUGIN (fille de Christophe et Coline MERMOZ).
• 30. Joseph DUNAND (fils de Pierre et Jeanne BAUD) marié le 26-03-1803 Reignier (74).
• 31. Claudine DECOMBE (fille de François et Christine DUPUIS).

Poursuivons avec les ancêtres d’Albertine Renand (toujours avec le numéro sosa pour les initiés) :

• 1. Albertine Marie RENAND ° 28.04.1863 Monnetier Mornex (74) x 07.05.1889 Annemasse, avec Pierre Majolo BORINI (entrepreneur de travaux publics, ° 03.11.1865 Agrano (Italie), fils de Carlo BORINI, entrepreneur (établi à Annemasse vers 1880) et de Francesca NOVETTI).
• 2. Jean Marie RENAND cultivateur-propriétaire ° 27.12.1834 Monnetier-Mornex x 05.03.1862 Monnetier-Mornex
• 3. Hélène DELEAVAL° 1833 Monnetier-Mornex x Louis BOLET ( ?)
• 4. Inconnu
• 5. Jeanne-Marie RENAND ° 17.02.1808 Monnetier-Mornex
• 6. Jean DELEAVAL cultivateur Ville-la-Grand
• 7. Françoise GRENIER
• 8. Jean-Pierre RENAND ° 25.07.1774 Monnetier-Mornex x 18.11.1807 Monnetier-Mornex
• 9. Jeannette LAPIERRE (LAPIERRAZ)
• 16. Barthelemy RENAND ° 04.11.1748 Samoëns (74) + 2 vendemiaire an VII Monnetier-Mornex x 09.04.1771 Arbusigny (74)
• 17. Marion DUPENLOUZ
• 18. Claude LAPIERRE (de Gaspard, et Louise DUCIMETIERE) x 05.05.1767 Monnetier-Mornex
• 19. Michelle DUCIMETIERE (de Pierre et Charlotte COURAJOD)
• 32. Jean RENAND x 22.01.1732 Samoëns (74)
• 33. Françoise PELISSIER
• 34. Guillaume DUPENLOUP x 14.08.1743 Arbusigny (74)
• 35. Claudine GRAS (de Jean Jacques et Claudine PERRAVEX
• 64. François-Jacques RENAND x 20.01.1699 Samoëns
• 65. Josephte SIMOND (de Antoine et Antoinette POLLIEN)
• 66. François-Philibert PELISSIER (de Claude-François et Jeanne-Perrine DECHASSINE) x 06.06.1707 Samoëns
• 67. Perrine Françoise PIN (de Claude et Françoise MONET)
• 68. Jean-Baptiste DUPENLOUP (de Blaise DUPENLOUP-BENE et Jeanne Louise BERCHET) ° 1676 Evires
• 69. Jeanne LAVERRIERE
• 128. Claude RENENS x 03.02.1658 Samoëns
• 129. Françoise DUC
• 256. Claude RENENS ° vers 1590 257. Claudia MUSY

Attention : si vous ajoutez certains de ces quartiers à votre généalogie, merci de préciser vos sources  (articles de Jean-Louis Beaucarnot / Revue Française de Généalogie). Avec tous nos remerciements à ceux et celles qui nous ont aidé dans ce dossier, notamment Jean Mathieu, Julien Bernigaud, Isabelle Fabrello, Grégory Charbonnier, Dominique Dupraz, Laurence Salce, Laurent Gonnet et Gérard Guimbert.

Visites exceptionnelles pour les lecteurs de la RFG

La visite affichait complet au bout de trois jours. La Revue française de Généalogie invitait ses lecteurs abonnés, dans le cadre du nouveau "club RFG", à découvrir les coulisses des Archives nationales. Ce vendredi 18 décembre 2009, une trentaine de curieux ont suivi attentivement Pierre Fournié, directeur du département de l'Action culturelle et éducative et maître des lieux.
Pendant deux heures, ces visiteurs privilégiés ont ainsi découvert l'histoire et la décoration de l'Hôtel de Soubise, qui a longtemps servi de salle de lecture, avant que le Caran soit érigé. Après un court passage par l'exposition "La Révolution à la poursuite du crime" (que Jérôme Malhache vous a vivement conseillé dans une précédente note), le groupe s'est introduit dans les Grands dépôts (dont Patrick Tourneboeuf a réalisé de magnifiques photos), où sont conservés des kilomètres d'archives. Pierre Fournié a libéré une à une les trois portes de la fameuse armoire de fer (qui a récemment fait l'actualité)pour extraire de la collection des grands documents de l'histoire française précieusement gardés ici, la constitution de 1958 et le testament de Napoléon. Pour ces chercheurs, c'était Noël avant l'heure : la plupart aurait souhaité s'installer dans ces lieux encore quelques heures, voire tout un week-end, pour s'émerveiller de tous ces trésors préservés des visites plutôt rares, du fait de leur fragilité.

Cette même semaine, d'autres lecteurs privilégiés ont investi les locaux montpelliérains de BSD Concept, éditeur du célèbre logiciel Heredis, pour en découvrir les coulisses (regardez la vidéo réalisée sur place). Le groupe a eu droit à une démonstration personnalisée de la nouvelle version et une collation chaude (ou froide) bien appréciée : "Pour une première ce fût une réussite, estime une participante. L'accueil a été chaleureux avec chocolats et café pour nous réchauffer. Nous avons pu dialoguer librement avec les développeurs et le couple dirigeant de l'entreprise. Une démonstration vaut bien mieux que toutes les explications écrites sur le manuel." Rendez-vous aux prochaines invitations du "club RFG" !

Nomination : Philippe Bélaval serait de retour...

Philippe Bélaval pourrait devenir le premier Directeur Général des Patrimoines, suite à la disparition de la Direction des Archives de France. L'information n'est pas officielle, mais si elle était confirmée, elle ne manquerait pas de sel : Philippe Bélaval est le prédécesseur de Martine de Boisdeffre au poste de Directeur des Archives de France (1998-2000).

Actuellement président du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique, il est également président du conseil d’administration de l’Institut National du Patrimoine. Il fut également directeur général de la Bibliothèque nationale de France et directeur général de l’Opéra de Paris. Il deviendrait donc le patron (entre autres) du Service Interministériel des Archives de France (SIAF) dont on ne connaît pas encore le nom du futur responsable. Pour y voir plus clair dans la réorganisation des Archives de France, reportez vous à cette note publiée par GénéInfos le 7 décembre dernier.

Les archivistes ne pourront plus s'abriter derrière le principe de précaution

Véritable parapluie pour archiviste hésitant, le principe de précaution qui a si souvent été opposé aux généalogistes, n'a plus de raison d'être, en tous cas pour les actes notariés. C'est la nouvelle instruction signée le 16 décembre (fichier PDF) par la direction des archives de France et le Conseil supérieur du notariat qui le dit ! Lorsque vous voudrez consulter une liasse d'actes notariés de 75 ans, on ne pourra plus vous la refuser sous prétexte qu'il pourrait y avoir dedans des actes concernant des mineurs, auquel cas, le délai de communication serait de 100 ans. Désormais, deux options peuvent se présenter :

• si vous recherchez un acte parfaitement identifié, l'archiviste peut vérifier si le document concerne directement un mineur. Dans cette hypothèse, le document est communiqué par extrait, soit après un délai de cent ans, soit selon les dispositions de l'article 23 de la loi du 25 ventôse an XI citées au I de l'article L. 213-3 du code du patrimoine (sur dérogation, si votre recherche ne va pas contre les intérêts que la loi a voulu protéger),
• si votre recherche porte sur plusieurs dizaines de liasses, l'archiviste communique les documents passé le délai ordinaire de 75 ans. Afin d'éviter la divulgation de renseignements concernant les mineurs, il vous fait signer, au moment de l'inscription dans le service comme lecteur, un engagement de réserve vous obligeant à garder le secret sur ce que vous n'auriez pas du apprendre avant normalement un délai de 100 ans.

Le Conseil supérieur du notariat comme la direction des archives de France, rappellent que la notion d'acte concernant les mineurs s'applique aux seuls documents dans lesquels le mineur est le sujet principal de l'acte (une reconnaissance de paternité par exemple) et non simplement cité.

Intéressante à plus d'un titre, la circulaire CSN n° 2009-4 règle aussi le problème du dépôt des archives des notaires des 25 nouvelles années communicables depuis la loi de 2008 sur les archives. Ce sont actuellement les actes des années 1909 à 1934. Comme les notaires n'ont guère envie d'organiser la consultation de ces archives en leurs études, mais que les archives départementales ne peuvent gérer un brusque afflux de nouveaux registres, il leur est proposé d'étaler le versement, en choisissant une date de plus ou moins 10 ans : le notaire peut verser par exemple dès maintenant aux AD l'année 1944 ou bien seulement l'année 1924, à son libre choix (le délai de communication reste fixé à 75 ans).

Dernier point, si vous souhaitez obtenir une dérogation pour consulter des minutes datant d'après 1934, il faut s'adresser au président du tribunal de grande instance territorialement compétent.

Mise en ligne de cartes historiques par la Documentation Française

La documentation française a mis en ligne récemment une série de cartes historiques et de cartes liées au développement durable et à l'environnement. Plus de 600 cartes sont ainsi en accès libre sur Internet. Pour ce qui concerne le chercheur en généalogie, la cartothèque offre des portes d'entrée sur des thématiques très variées :

Sur Paris :

• De Philippe Auguste à nos jours : enceintes et limites de Paris
• Le Paris d'Haussmann
• La délinquance dans le département de la Seine de 1888-1894

Sur d'autres départements, la France, les anciennes colonies, l'Europe :

• L'Empire carolingien et l'Union européenne
• Les migrations successives dans le Médoc du XVIIIe au XXe siècle
• Les empires coloniaux en 1914
• L'Empire français en 1930
• Les indépendances en Afrique jusqu'en 1972

Sur les religions :

• Les premiers chrétiens du Ier-IVe siècle
• Le schisme orthodoxe de 1054
• La Réforme protestante aux XVIe-XVIIe siècles

Sur les migrations et le développement économique :

• Les principales migrations des Grandes découvertes à la fin du XVIIIe siècle
• La construction du réseau ferré français de 1837 à 1870
• Les compagnies des Indes
• Les bassins houillers d'Europe de l'Ouest de 1750 à 1999

Retrouvez la liste complète sur le site de la Documentation Française.

Deux vidéos sur les Archives de Paris

Pour promouvoir leur mise en ligne (lire notre note à ce sujet ici), les Archives de Paris ont produit deux petites vidéos. La première présente le service d'archives, aux attributions à la fois communales et départementales, qui accueille "six jours sur sept entre 100 et 150 lecteurs" et conserve "80 kilomètres linéaire" de documents anciens, selon sa directrice, Agnès Masson. Un lecteur témoigne de cette richesse : "Il y a beaucoup de choses à Paris qu'on ne connaît pas toujours et qu'on découvre progressivement, au fil des cartons qu'on ouvre [...] C'est un peu la boîte aux trésors : vous avez des boîtes et vous ne savez pas ce qu'il y a dedans. Il faudrait des double ou triple vies pour arriver à faire en sorte d'arriver à tout indexer".

Les Archives de Paris en consultation gratuite sur Paris.fr envoyé par mairiedeparis

La seconde vidéo offre un mode d'emploi de recherche dans l'état civil en ligne. Vincent Tuchais, responsable de la salle de lecture, prend pour exemple le décès de Victor Hugo, le 23 mai 1885, pour retrouver l'acte, en passant par les tables décennales.

Archives en ligne : mode d'emploi envoyé par mairiedeparis.

 

Les Archives d'Arles dépouillent leurs registres paroissiaux depuis 20 ans

Pour compléter leurs recherches, les généalogistes ont l'habitude de consulter les relevés d'actes paroissiaux ou d'état civil - réalisés par des bénévoles - sur des sites associatifs (parmi lesquels on compte les bases nationales de Bigenet et GeneaBank) ou professionnels (comme GeneaNet, Genealogie.com ou Ancestry). En toute logique, ils se tournent plus rarement vers les sites Web des services publics d'Archives, qui ont, à de rares exceptions, peu investi ce domaine (lire l'écho de certaines expériences ici, là ou encore ici et là).
Les Archives d'Arles font partie de ces exceptions. Fin septembre, le site Internet municipal propose une première base de données de près de 100.000 actes, relevés dans les registres de baptêmes, naissances, mariages, sépultures et décès. Ce travail a débuté en 1990. Les Archives municipales ont recherché des bonnes volontés pour dépouiller un à un ces actes. Plus récemment, l'antenne salonnaise de l'Association généalogique des Bouches-du-Rhône a rejoint le projet pour saisir et enregistrer ces données.

"Nous avons du mal à évaluer, mais nous en sommes qu'à la moitié du projet", précise une responsable municipale. Le défi est de taille : Arles compte parmi les communes les plus étendues, avec une population autour de 20.000 habitants sous l'Ancien Régime. Un joli chiffre pour l'époque ! Le dépouillement concerne Arles et ses hameaux (une quinzaine de paroisses dont huit en centre-ville), ainsi que Port-Saint-Louis et St-Martin-de-Crau, reconnues comme des communes à part entière respectivement en 1904 et 1925. Les Archives municipales complèteront la base de données deux à trois fois par an.
Pour guider l'internaute dans ses recherches, le site Internet accueillera en 2010 une carte des paroisses avec un descriptif historique pour chacun d'elles. Si par bonheur, le chercheur trouve la naissance, le mariage ou le décès désiré, il n'a plus qu'à consulter ensuite les archives départementales disponibles en ligne pour voir s'afficher l'acte original. La boucle est bouclée !

Merci à FranceGenWeb pour son information.

Le site d'indexation des Mormons est en français

Le site d'indexation des actes numérisés www.familysearchindexing.org est désormais traduit en français. Mis en ligne par les Mormons, il permet à tout volontaire d'accéder à des registres numérisés et à participer à leur indexation. Le multilinguisme se justifie par l'ampleur de ce travail : il y a en cours des dizaines de projets d'indexation concernant des pays aussi variés que l'Argentine, le Canada, le Chili, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Autriche, la Russie, l'Espagne, l'Italie, etc.

Concernant la France et la francophonie, signalons les projets d'indexation suivants :

• les paroisses de la Manche de 1792 à 1906 qui est achevé à 90%,
• les registres paroissiaux de Cherbourg, de 1802 à 1907, indexé à 8%, 
• les registres paroissiaux de Coutances, de 1802 à 1907, indexé à 4%,
• les registres paroissiaux de Saint-Lo, de 1802 à 1907, indexé à 21%, 
• des registres de décès de Belgique de 1796 à 1910. 

Pour voir si l'un des vos ancêtres figure sur cet immense projet d'indexation, vous pouvez taper son nom dans le moteur de recherche en version beta. Ou bien procéder à une recherche directement dans la liste des projets accessible ici.

Cette traduction du site dans notre langue va donc faciliter l'accès des francophones à ces actes et les inciter à participer au travail d'indexation. Un seul regret, la traduction française du site d'indexation n'annonce nullement la prochaine traduction du portail principal de l'église des Saints des Derniers Jours, www.familysearch.org dont la version française "n'est pas d'actualité", selon le porte-parole de l'église.