GénéInfos

Les tables décennales du Pas-de-Calais bientôt en ligne

C'est une information donnée par un lecteur de GénéInfos et vérifiée auprès des Archives du Pas-de-Calais : les tables décennales vont être mises en ligne d'ici quelques semaines. "Nous affinons les derniers détails, mais l'opération aura lieu à la fin février ou au début mars", confirme Cyril Longin, chef du service des publics aux AD62. Les tables décennales de l'état civil couvriront la période 1792 à 1932, voire des dates encore plus récente dans certaines communes (le département en compte près de 900). Pour l'état civil, la mise en ligne concerne uniquement les TD et non les registres eux mêmes qui ne sont pas numérisés et qui ne le seront pas avant "5 ou 6 ans". Mais la bonne nouvelle est que les tables décennales ne seront pas les seuls documents visibles sur le site Web des archives. Elles seront accompagnées du cadastre napoléonien, des répertoires des registres matricules et des recensements de population, sans oublier une importante base de 7.000 cartes et plans, dont la fameuse collection Barbier composée d'imprimés du plus haut intérêt pour l'histoire locale de l'Artois. Le tout représente un volume de 1,3 million d'images pesant 1,5 Teraoctets. C'est la société Archimaine qui a été choisie comme prestataire. Le site des archives départementales du Pas-de-Calais est ouvert depuis un an et demi. En attendant plus de contenu, notamment l'arrivée "en cours d'année" les registres matricules des classes 1905 à 1908, vous pouvez déjà y télécharger des répertoires dont celui des microfilms.

Jean-Pierre Mir, spécialiste des médailles et décorations, répond à vos questions

Spécialiste des médailles et décorations de l'Ancien Régime à nos jours, Jean-Pierre Mir répond en direct aux questions des internautes ce mardi 20 janvier 2009, de 17h à 18h, sur le chat mensuel organisé par Genealogie.com et La Revue française de Généalogie.

Ce collectionneur passionné est l'auteur de nombreux ouvrages sur le sujet et a largement collaboré au numéro spécial de La Revue française de Généalogie, paru à l'automne 2007, qui passe en revue les cent principales décorations, descriptions détaillées et photographies à l'appui.

Vous pouvez dès à présent poser vos questions à Jean-Pierre Mir, en vous connectant sur l'espace du "Rendez-vous généalogique" sur www.genealogie.com

Ce collectionneur passionné est l'auteur de nombreux ouvrages sur le sujet et a largement collaboré au numéro spécial de La Revue française de Généalogie, paru à l'automne 2007, qui passe en revue les cent principales décorations, descriptions détaillées et photographies à l'appui.

Vous pouvez dès à présent poser vos questions à Jean-Pierre Mir, en vous connectant sur l'espace du "Rendez-vous généalogique" sur www.genealogie.com

Quinzaine de la généalogie à la Librairie de la Voûte (Paris)

La Librairie de la Voûte anime sa traditionnelle Quinzaine de la généalogie, du 19 au 31 janvier 2009. Pour cette 13^e édition, chaque jour (généralement de 14 h à 18 h 30), la librairie parisienne invite ses clients à rencontrer des représentants d’associations et des généalogistes professionnels. Au programme : le Cantal (le 20), le Centre (le 21), le Lot (le 22), l’Espagne, le Pays basque et l’Aquitaine (le 23), l’Italie (les 24 et 25), les Ardennes (le 27), le Bas-Berry (le 28), l’Ile-de-France (le 29), les Hautes-Pyrénées (le 30), le Limousin (le 31).
Michel Desmorest offrira une démonstration de Filiatus et Cartagen les 23 et 24 janvier. Michel Gasse dédicacera ses ouvrages, les 24 et 25 janvier, dont un grand nombre est publié par l’édition maison. Patricl Gossein, généalogiste francilien, assurera une initiation à la généalogie le lundi 26 janvier de 16 h à 18 h. Pour clore la manifestation, la Librairie de la Voûte donnera, le samedi 31 janvier à partir de 18 h, le résultat du concours "Les apprentis généalogistes".

Contact : Librairie de la Voûte, 24 rue de la Voûte, 75012 Paris, courriel : [email protected], site Internet : www.lavoute.org.

Des manuscrits médiévaux datés et localisés par l'ADN

On savait déjà l'ADN capable de remonter la généalogie de chaque être humain bien au delà de l'état civil. Voici maintenant que la biologie permet de dater et de localiser des manuscrits médiévaux ! Cette information relevée par National Geographic établit que les peaux utilisées comme support contiennent du matériel génétique de la bête. Cette expérience, menée sur des parchemins européens et notamment français, par des chercheurs de l'université de Caroline du Nord complète les traditionnelles études sur l'écriture des scribes. Et elle se révèle plus précise, permettant de dater par l'ADN mitochondrial de l'animal, la période de fabrication des parchemins. Mieux même, quand le scribe a daté lui même le manuscrit de sa plus belle plume, une analyse comparative avec l'ADN d'autres manuscrits permet de définir les écarts de dates, à quelques mois près et même de les localiser.
La science n'en finit plus d'avancer. Prochaine étape, surveillée de près par les généalogistes : les parchemins gardent-ils les traces de doigts des enlumineurs ? Rien de plus simple, si c'était le cas, de comparer alors son propre ADN avec celui du moine copiste, histoire de vérifier s'il n'y a pas un petit lien de parenté...
PS : Merci au site de généalogie Lelong pour cette belle image et plus généralement pour la qualité de ses pages.

Nouvelles normandes et maritimes...

Trois bonnes nouvelles, dont deux normandes et une maritime viennent égayer les rigueurs hivernales des généalogistes. En premier lieu, c'est le Cercle Généalogique Rouen Seine-Maritime qui nous met le coeur en joie avec la mise en ligne gratuite de sa base de données de relevés de 1508 à 1832 (1). Il y a là près de 300.000 actes dont 250.000 mariages, 25.000 baptêmes ou naissances et 20.000 sépultures ou décès. Merci aux bénévoles et n'oubliez pas, si vous puisez de précieuses informations dans cette base, que gratuité ne signifie pas pillage et que la moindre des choses est de mentionner votre source, et pourquoi ne pas d'adhérer à l'association ? L'entraide se joue pour une partie seulement avec des relevés, et le savoir faire et l'expérience des généalogistes de terrain est irremplaçable.
La deuxième nouvelle normande nous vient de FlickR avec le projet PhotosNormandie. FlickR, encore méconnu en France permet de déposer des photos aux fins de les partager. Il prend ici tout son intérêt généalogique avec ce projet collaboratif d'indexation sociale portant sur 2763 photos historiques de la Bataille de Normandie (6 juin à fin août 1944). PhotosNormandie sollicite le travail des bénévoles pour améliorer les légendes de ces photos haute définition provenant du site Archives Normandie 1939-1945 réalisé par le Conseil Régional de Basse-Normandie en 2004 pour le soixantième anniversaire du Débarquement. Ainsi, si vous connaissez le lieu d'une prise de vue ou les noms des personnages présents, vous pouvez vous rendre utile. Sinon, feuilletez cet album exceptionnel, cela vaut toujours le coup !
Enfin, c'est de la mer que nous vient la dernière nouvelle : l'association French Lines a récemment mis à jour sa base de données, un index de 31500 fiches consultables en ligne permettant de retrouver des documents qu'elle conserve et qui sont accessibles dans sa salle de lecture dans son centre d'archives du Havre. Sur fond d'histoires de paquebots, vous trouverez des photos et également la liste intégrale des passagers embarqués à bord des navires de la Compagnie Générale Transatlantique effectuant la ligne Le Havre-New York entre 1864 et 1945. Inestimable, non ?

(1) Merci à FranceGenWeb pour l'information.
(2) Merci au blog Thinking Twice pour l'info.

Un logiciel d'indexation pour Ancestry

Le site Ancestry France dispose désormais lui aussi de son logiciel d'indexation. Il s'agit d'une traduction dans notre langue de l'outil mis à disposition des anglophones disponible depuis plusieurs mois sur le site américain. Cela s'appelle le Projet Mondial de préservation des archives. Après le Familysearchindexing des Mormons, évoqué dans une précédente note de GénéInfos, c'est donc le deuxième outil d'indexation en ligne disponible dans notre langue.

De quoi s'agit-il ? D'installer le logiciel sur son ordinateur et muni d'une connexion de préférence à haut débit, de télécharger des images des registres numérisés par Ancestry. Le bénévole doit ensuite les déchiffrer acte par acte et en taper la transcription dans les petites cases : patronyme, prénoms, jour, mois et année de l'acte. L'opération est présentée comme étant "une bonne occasion de participer à la préservation des archives françaises, depuis chez soi".

Concernant la France, Ancestry propose de commencer avec une collection de plus de 12 000 cartes postales historiques françaises. D’autres documents suivront, au fur et à mesure du développement du projet.

Pour être clair, le contrat précise que le "releveur" cède tous ses droits à la société (l'index ne lui appartient pas, mais à Ancestry) et qu'il ne perçoit à cette occasion aucune rémunération, "ayant la satisfaction de participer à la protection des documents originaux".

Les index ainsi créés bénévolement par les participants de ce Projet des Archives Mondiales sont accessibles gratuitement sur tous les sites d’Ancestry : français, britannique, américain, australien, canadien, allemand, suédois et italien, soit 5,8 millions d’utilisateurs.

 

Familysearch en français : pas pour tout de suite...

Le profond remaniement effectué par les Mormons sur leur site de recherche mondial Familysearch prend sérieusement forme. Hélas, il devrait rester dans sa version originale en anglais durant encore quelques mois, malgré les annonces faites en 2007. Contactés, les administrateurs du site ont confirmé l'existence d'une version multilingue dont le français, mais sous forme béta, donc en test uniquement auprès des membres de l'église. Cette version sera "éventuellement proposée à tous" et cela, "pas avant au moins une autre année"...
Le site www.familysearch.org regroupe des descriptions et index de toutes les recherches effectuées par les Mormons. Jusqu'à présent, il avait deux défauts : il contenait essentiellement des relevés (alors que les mormons disposent des microfilms originaux des registres d'état civil de dizaines de pays) et ne concernait pas ou très peu la France. Ces deux obstacles sont en passe d'être levés puisque la mise en place d'image numériques des registres est en cours et qu'elle concerne pour une petite partie, la France, avec des actes anciens de l'évêché de Coutances-Avranches, déjà numérisés et en cours d'indexation accessibles ici. Ce projet est open et chacun est invité à librement y participer en s'inscrivant sur le site Familysearchindexing, dont vous pourrez constater avec un peu d'amertume, qu'il existe en deux langues : l'anglais et l'espagnol...

Généalogie mondiale : près de 2 millions de descendants de Confucius

Cette première note de l'année 2009 prend en compte le phénomène de mondialisation et nous amène à nous intéresser à ce qui se passe à l'autre bout du monde. L'info du jour est chinoise : la révision de la descendance de Confucius est terminée ! Et bonne nouvelle, l'arbre du philosophe n'a cessé de s'agrandir de nombreuses branches et il compte aujourd'hui plus de 2 millions de surgeons sur 83 générations. Le  descendant le plus récent est une fille née dans la province du Liaoning. Depuis 10 ans, nos amis chinois auscultent leur Céleste Empire pour une révision "la plus complète et la plus systématique de la généalogie de Confucius". La précédente révision datait de 1937 et ne comptait alors "que" 600 000 membres. La nouvelle liste inclut pour la première fois les descendants d'outre-mer et les femmes. Elle sera publiée pour le 2560e  anniversaire de Confucius le 28 septembre prochain.
Source : Comité de compilation de la généalogie de Confucius (CCGC).   

Au revoir 2008 et bienvenue 2009 !

Une nouvelle année, c'est l'occasion de se souhaiter plein de bonnes choses pour 2009 et aussi de jeter un bref regard en arrière, pour voir de quoi 2008 a été fait. En ce qui nous concerne, GénéInfos est fier d'avoir joué ce rôle de fil d'information généalogique, vous tenant informé de ces mille détails qui font le sel de la généalogie, en complément de la Revue Française de Généalogie. Ajoutons y également le poivre, le sucre et les épices et cela donne une cohorte de nouvelles qui vous ont passionné tout au long de ces mois de lecture.
Souvenez vous, en janvier 2008, l'affaire qui faisait la Une de la blogosphère, c'était la mise en avant de la généalogie par la ministre de la Culture qui voyait "en chaque Français, un petit généalogiste qui veut avoir accès aux sources" et la promesse du lancement d'un site de généalogie ou d'un onglet sur Culture.fr ouvrant les portes à près de "20 millions de données généalogiques".
En février, ce fut le lancement chaotique du site du cadastre, désormais pleinement opérationnel.
En mars, GénéInfos était en mesure de faire des révélations fracassantes sur l'héritage colossal de François Fillon…
Le mois d'avril était propice à un appel lancé à la vigilance des généalogistes à propos des papiers anciens mis en vente sur Internet. En ce printemps a également été lancé le site Web des Archives départementales de Maine-et-Loire. Puis celui des Archives départementales de l'Hérault, dont le caractère gratuit a été acquis de haute lutte !
GénéInfos n'a pas oublié de fêter son premier anniversaire le 15 mai.
Tandis que le mois de juin voyait deux nouvelles ouvertures de sites d'archives départementales en ligne, celui de la Drôme suivi de peu par celui de la Meurthe-et-Moselle (payant).
S'il en fut un en 2008, juillet fut le mois de la généalogie avec la promulgation de la nouvelle loi sur les archives qui bouleverse nos habitudes de recherches.
La fin du mois d'août signait une nouvelle ouverture : celle du site des AD du Cantal. Le mois de septembre continuait sur cette belle lancée avec l'ouverture du site des AD de la Seine-et-Marne et résumait une véritable éclosion de sites entre le Doubs, le Nord et la Charente-Maritime. 
Mais octobre n'était pas loin avec déjà ses premiers relents de polémiques avec cette belle dispute sur fond de commémoration, ou cette controverse sur la revente de fonds numérisés publics au secteur privé. Novembre n'était pas encore arrivé que déjà le sujet de la Grande Guerre revenait sur le tapis avec l'annonce de ce numéro spécial de la RFG, la passion du public pour les archives de l'armée ou encore pour les surprenantes découvertes de l'archéologie de la Grande Guerre. Novembre permettait d'entrer dans le vif du sujet avec plusieurs événements phares : l'ouverture du site des AD des Alpes de Haute-Provence, les racines françaises de Barack Obama, la mise en ligne de la belle collection des journaux des marches et opérations, communément appelés JMO. Sans oublier deux succès à signaler : celui du salon de généalogie d'Argenteuil et celui, emblématique, de la série télévisée présentée par Pierre-Valéry Archassal "Sur les Traces du Passé".
Enfin, le mois de décembre voyait l'annonce de l'ouverture du site Web des archives de l'assistance publique-hôpitaux de Paris, la mise en ligne par les Mormons de dizaines de milliers d'actes normands et aussi le lancement ferme, après un essai raté en novembre, de la bibliothèque numérique européenne Europeana. Une année plutôt riche, non ?

Europeana remis en route

Le site de la bibliothèque numérique européenne a été remis en route peu avant Noël. Lancé fin novembre, Europeana avait dû rapidement battre en retraite, son système informatique ayant été noyé par l'afflux des visiteurs. C'est dire toute l'attente qu'avait fait naître ce projet européen original d'indexation des livres et des données numérisées par les différents pays ! L'intérêt pour les français n'est pas nul, contrairement à ce qui a pu être dit en novembre. Certes, il est inutile d'aller sur Europeana pour rechercher des données déjà disponibles sur Gallica et déjà indexées par les différents moteurs (base Joconde, Merimée, etc.). Mais il est temps de s'apercevoir ce que nous offre Europeana : de nouvelles portes d'entrée vers des tableaux, photographies, objets, livres, journaux, films et enregistrements numérisés par les institutions européennes de conservation du patrimoine. Le tout avec une interface en français, s'il vous plaît.